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Poutine sur un char dans un parc pour enfants : la sculpture qui dénonce l’invasion russe

Poutine sur un char dans un parc pour enfants : la sculpture qui dénonce l’invasion russe

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© Kay Nietfeld/picture alliance via Getty Images

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Par Donnia Ghezlane-Lala

Publié le

L’artiste James Colomina a encore frappé avec une sculpture qui dénonce l’absurdité de la guerre en Ukraine.

C’est au beau milieu d’une aire de jeux pour enfants de Central Park, à New York, que James Colomina a installé sa dernière œuvre intitulée Vladimir : une sculpture de résine rouge qui représente Poutine en costume cravate, grandeur nature, chevauchant un minuscule char russe. Et quelle surprise pour les habitant·e·s et les enfants de la Grosse Pomme de découvrir cette installation placée en catimini le 2 août dernier.

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“Cette sculpture vise à dénoncer l’absurdité de la guerre et à mettre en avant le courage des enfants face à des situations violentes et catastrophiques déclenchées par d’autres”, explique l’artiste qui a également frappé à Barcelone et Paris. Le rouge vif est là pour rappeler le communisme, mais aussi, probablement, la violence dont est victime le peuple ukrainien.

© James Colomina/Galeries Bartoux

Les enfants n’ont pas hésité à monter sur Poutine et à l’arroser avec des pistolets à eau, rapportent les galeries Bartoux dans leur communique de presse. “Poutine a pris des coups de pied, des baffes, des coups de poing, du sable dans la tête, de l’eau, le canon est à moitié cassé…”, raconte le street artiste.

“Les sculptures de l’artiste sont installées dans la rue de façon théâtrale pour interagir avec le public. Elles sont souvent positionnées dans des lieux emblématiques et créent un contraste entre le lieu, l’œuvre et le message qu’elles délivrent.

De nature hyper-sensible face à des actualités qu’il juge cruelles, James Colomina a peu à peu ressenti le besoin de créer des œuvres porteuses de sens, et d’exprimer à travers elles l’ironie de la condition humaine. Choquer de façon poétique constitue ainsi un moyen d’interpeller, d’interroger, de susciter des réactions”, poursuivent les galeries Bartoux.

Le travail de James Colomina s’inscrit dans une approche humaniste et pacifiste. Il tente de répondre ici, à sa manière, à la situation dramatique qui se déroule sous nos yeux, depuis février 2022, en Ukraine. Un bon nombre d’artistes se mobilisent en annulant des événements culturels prévus en Russie ou organisés par le pays des tsars, coupant tous liens avec celui-ci.

© James Colomina/Galeries Bartoux

© James Colomina/Galeries Bartoux