Ces 7 choses que vous ne saviez pas sur le Seigneur des anneaux

Ces 7 choses que vous ne saviez pas sur le Seigneur des anneaux

photo de profil

Par Antonin Gratien

Publié le , modifié le

Et la troisième va vous surprendre.

Les forces du Gondor vont (encore) défourailler contre celles de Sauron. Et cette fois, c’est sur Prime Video que ça se passe, avec l’arrivée en fanfare de la trilogie culte Le Seigneur des anneaux sur la plateforme. À cette occasion – et dans l’attente de l’épisode pilote du show concocté par Amazon sur l’univers de Tolkien –, voici notre florilège des anecdotes les plus croustillantes autour du chef-d’œuvre de Peter Jackson.

1. Une adaptation animée existait déjà (et avait fait un flop)

On le sait peu, mais Peter Jackson n’est pas le premier réalisateur à s’être attaqué à l’épopée de Tolkien. En 1978 déjà, Ralph Bakshi avait livré Le Seigneur des anneaux, une version animée des péripéties de la communauté de l’anneau dont le second volet avait été annulé, en raison d’un échec cinglant en salles. Comme quoi, puiser dans l’imaginaire d’un des auteurs fantasy les plus marquants de ces dernières décennies n’est pas une garantie de succès.

2. Les tailles ont été un casse-tête

Il y a des nains, des hobbits, des humains… Sur le papier, cette diversité a de quoi ravir notre imagination. Mais côté réalisation, l’affaire tourne vite à la galère question proportions. Pour donner l’illusion d’une différence marquée entre la taille des acteurs, Peter Jackson a multiplié les stratagèmes.

Perspectives forcées, décors à échelles variées, comédiens sur échasse, doublure de petite taille… Astuces qui ont permis au réalisateur de caster John Rhys-Davies dans le rôle du nain Gimli, malgré son 1m85. Ironie suprême : l’acteur était carrément le plus grand parmi les membres de la communauté de l’anneau.

3. La trilogie a été tournée en simultanée

C’est un record. Robert Zemeckis avait déjà forcé le respect en tournant à la fois deux volets de Retour vers le futur, mais Peter Jackson demeure à ce jour le seul réalisateur à avoir tourné trois films en même temps. Une prouesse réalisée à l’aide de cinq équipes, et qui résulte d’un impératif économique.

Afin de faire aboutir son projet – qui est encore considéré comme l’un des plus ambitieux de l’histoire du cinéma – avec “seulement” 285 millions de dollars de budget en poche, Jackson n’a eu d’autres choix que d’adopter cette méthode. Laquelle lui a fait économiser, notamment, de coûteux allers-retours pour l’équipe de tournage. Nécessité fait loi !

4. Viggo Mortensen a été le meilleur élève

“Nedin dagor hen ú-’erir ortheri. Natha daged dhaer”. Vous ne comprenez pas un traître mot ? C’est normal, la phrase est extraite d’un dialogue entre Aragorn et Legolas où ce dernier parle elfique, soit l’une des langues imaginées par le romancier (et philologue, il faut au moins ça…) Tolkien.

Jamais utilisée oralement jusqu’au tournage de la trilogie, les équipes du film ont dû employer un répétiteur de langues inventées, Andrew Jack, afin que les acteurs maîtrisent sa phonétique. Et à ce jeu, Viggo Mortensen a été le plus brillant puisqu’il aurait fini par maîtriser presque par cœur ce dialecte. Surprenant ? Pas tant que ça, lorsqu’on sait que l’interprète est connu pour parler au moins 7 langues. Dont le français, oui.

5. Peter Jackson a fait quelques caméos

À l’instar de Quentin Tarantino, le réalisateur de Braindead se plaît à apparaître dans ses propres films. Un œil aguerri pourra distinguer ses traits à deux reprises dans le triptyque du Seigneur des anneaux. En tant qu’habitant lambda du village de Bree concernant le premier opus, puis comme farouche soldat défendant le gouffre de Helm avec Les Deux Tours. Mais si, mais si, regardez plutôt.

6. Hobbitebourg existe bel et bien

Ah, Hobbitebourg… Ses potagers, ses étendues verdoyantes… Un véritable pays de cocagne, ce village hobbit. Afin de le présenter sous ses plus beaux atours, Peter Jackson a exigé que la comté soit recréée en Nouvelle-Zélande à partir de croquis un an avant le début du tournage.

Pour un résultat étincelant ; à l’image, on croirait contempler un bout de paradis. Il est aujourd’hui possible de visiter plusieurs de ses lieux cultes (l’auberge du dragon vert, Cul-de-Sac…), juchés sur les terres agricoles de Waikato. Reste qu’à casquer le billet d’avion.

6. Non, les membres de la communauté de l’anneau n’ont pas tous le même tatouage

On finit en brisant un mythe. L’histoire était pourtant belle : afin d’immortaliser leur aventure commune sur les plateaux du Seigneur des anneaux, les stars du premier opus se seraient toutes tatouées en langage elfique le chiffre 9 (qui correspond au nombre des membres de la communauté).

Oui, sauf que non. En réalité John Rhys-Davies (Gimli) a refusé de prendre part à l’initiative. Observez cette photo-nostalgie publiée par Orlando Bloom sur Instagram en 2016, le plus bougon des nains de la Terre du Milieu manque à l’appel. Aïe.

https://www.instagram.com/p/BLhEGrSAlyU/?utm_source=ig_embed

Où en est la série d’Amazon ?

En route, très bonne route. Le tournage du show qui se déroulait en Nouvelle-Zélande s’est officiellement achevé début août dernier. Attendue comme un incontournable audiovisuel, cette production offrira au public des aventures inédites “dans une période de paix relative, des milliers d’années avant les événements des livres Le Hobbit et Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien” , a précisé Amazon Studios.

Le premier épisode de la série devrait être diffusé le 2 septembre 2022. Encore un peu de patience, donc. “Un magicien n’est jamais en retard, ni en avance d’ailleurs. Il arrive précisément à l’heure prévue”, commenterait sans doute Gandalf, dont on espère bien voir revenir le personnage sur nos écrans à la fin de l’été prochain.

Chargement du twitt...