Des scientifiques ont compté les spermatozoïdes depuis 1973 et c’est pas foufou pour l’humanité

Des scientifiques ont compté les spermatozoïdes depuis 1973 et c’est pas foufou pour l’humanité

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Par Konbini

Publié le , modifié le

La fin de l’humanité ? Peut-être pas une histoire de gros astéroïde.

“Tendances temporelles de la numération des spermatozoïdes : examen systématique et analyse de méta-régression d’échantillons recueillis dans le monde entier aux XXe et XXIe siècles.” Reprenez votre respiration, ce n’est que le titre d’une étude publiée mi-novembre dans le très sérieux journal de l’université d’Oxford. Cette étude, qui en compile elle-même 250 depuis 1973, est sans appel : là où on a des données, le compte de spermatozoïdes des humains munis d’un appareil reproducteur masculin a baissé d’au moins 1,2 % par an, régression allant même jusqu’à 2,6 % par an depuis le passage à l’an 2000 (rien à voir avec le bug qui devait rendre fous nos magnétoscopes).

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Pour autant, les scientifiques ne sont pas encore capables d’interpréter ces données brutes. “On ne comprend pas pourquoi on retrouve cette récurrence, donc il est encore difficile d’être alarmiste”, partage le Dr Michael Eisenberg, urologue à Stanford, dans des propos relayés par le média américain Futurism. Elle est aussi évidente que des challenges auxquels se frotte l’humanité. La fertilité n’en est pas encore un à grande échelle, la population mondiale venant de dépasser les 8 milliards d’individus.

En attendant que la science puisse décoder ou donner un meilleur sens à ces données et savoir si l’humanité est face à un problème plus large, il faudra donc prendre tous ces spermatozoïdes disparus avec des pincettes.