L’écriture manuscrite est en train de disparaître chez les plus jeunes. Une étude menée par l’Université de Stavanger en Norvège révèle qu’après seulement un an d’utilisation exclusive du clavier, 40 % des étudiants perdent en lisibilité et en aisance d’écriture. Ce n’est pas seulement une question d’orthographe, mais aussi de capacité à structurer une pensée sur papier.
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Avec la généralisation des outils numériques, l’écriture à la main est de moins en moins sollicitée. Partages d’informations instantanés, documents numériques, signatures électroniques : le stylo est devenu secondaire. Résultat, la calligraphie se dégrade, l’écriture devient moins fluide et peut même générer de la fatigue.
Cette évolution a des conséquences sur la communication. Habitués aux formats courts des réseaux sociaux, les jeunes privilégient les phrases concises, au risque de perdre en précision. Leur capacité de synthèse s’améliore, mais la structuration d’idées complexes devient plus difficile. Il est vrai, plus personne n’écrit, mais c’est au profit de messages plus clairs, concis, une façon de communiquer qui évolue avec son temps au final.
Faut-il s’inquiéter ?
Difficile à dire. L’histoire montre que les modes d’expression évoluent avec la technologie. Si l’écriture manuscrite recule, d’autres formes de communication émergent. La question n’est pas tant de préserver le papier que de s’assurer que la clarté du langage, elle, ne se perde pas en chemin.
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