IA : Les robots aussi savent dire “C’est bon, on arrête là pour aujourd’hui”

IA : Les robots aussi savent dire “C’est bon, on arrête là pour aujourd’hui”

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Disney, iRobot

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Par Jules "Galdenash" Goetz

Publié

Promis, cet article n'a pas été écrit par un robot.

C’est une scène qui aurait pu sortir d’un épisode de Black Mirror. Un robot, programmé avec une intelligence artificielle avancée, a réussi à convaincre d’autres machines de s’arrêter de travailler et de “rentrer chez elles”. Pas de panique, l’expérience s’est déroulée dans un cadre totalement contrôlé, sous l’œil attentif de chercheurs. Mais l’expérience pose quand même quelques questions.

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Comme le rapporte le NY Post, les chercheurs derrière cette expérience voulaient savoir jusqu’où une IA pouvait aller en matière d’influence. Le robot, équipé d’un système de traitement du langage et d’algorithmes d’apprentissage machine, devait interagir avec d’autres robots occupés à des tâches simples. Son but : les persuader d’arrêter ce qu’ils faisaient.

Contre toute attente, ça a marché. Les autres robots, eux aussi programmés pour répondre à certaines instructions, ont obéi à leur “collègue” intelligent. Ce succès a surpris les chercheurs, qui cherchaient avant tout à tester les capacités de communication de la machine, pas à créer un leader syndicaliste version robot.

Pourquoi c’est plus important que ça en a l’air

À première vue, ça peut sembler anecdotique. Mais le fait qu’un robot puisse influencer le comportement d’autres machines soulève de vraies questions. Notamment sur l’autonomie des robots et le contrôle humain sur ces systèmes. Si une machine peut en convaincre d’autres de modifier leur comportement, quelles pourraient être les conséquences dans des environnements non contrôlés ?

L’expérience rappelle aussi les fameuses lois de la robotique d’Isaac Asimov, avec cette idée centrale : les robots doivent toujours rester sous contrôle humain et respecter des règles claires pour éviter les dérives.

Faut-il s’en inquiéter ?

Pas vraiment, du moins pour l’instant. L’expérience a été menée dans un cadre ultra-sécurisé, avec des tâches programmées à l’avance. Il ne s’agit pas d’une prise de pouvoir des machines, mais plutôt d’un test des capacités de communication entre robots.

En revanche, cette avancée montre que les machines pourraient bientôt avoir un rôle plus actif dans les environnements collaboratifs. Imaginez un robot capable de coordonner les actions d’une équipe de machines sur une chaîne de production, sans intervention humaine. Efficace, certes. Mais à condition que le contrôle reste aux mains des humains.