Les dinosaures sont de retour, mais ce n’est pas tout à fait ce que vous croyez. En novembre dernier, quatre vaillants “cyclos-randonneurs” français ont accompli un exploit de taille – littéralement. Un record de vitesse ? de distance ? Bien mieux. En seulement six jours, ils ont réussi à tracer le plus grand dessin du monde à vélo. Un beau vélociraptor tout juste inscrit au Guinness World Records. Fierté.
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Mais comment ont-ils réussi à remporter un tel défi haut la main ? Il s’agit d’une performance de GPS-drawing, une pratique qui consiste à parcourir une distance selon un itinéraire bien précis, de façon que le suivi GPS de la course trace une certaine forme. Ce gros dino a demandé 43 heures, 47 minutes et 26 secondes de pédalage intense à Maxime Brugère, Florent Arnaud, Franck Delorme et Nicolas Meunier. Pour le réaliser, les membres de l’association Cyclos Randonneurs Saint-Galmier ont fait chauffer les tibias sur près de 1 025 kilomètres, filant du Cher à l’Allier. Le résultat a été posté sur Strava par Maxime Brugère. Et qu’il est beau, ce dino, avec ses petites pattounes avant.
La bande avait déjà dessiné à vélo d’autres dinosaures sur le territoire français : un tyrannosaure dans la Loire en 2020, et plus récent encore, un beau diplodocus en 2021. Passion Jurassic Park ? Pas exactement. Maxime Brugère, fondateur du projet, se sert des dinos pour sensibiliser à la crise écologique.
“Les dinosaures sont la preuve que des espèces aussi fortes peuvent disparaître rapidement, et c’est ce que nous traversons actuellement avec la sixième extinction de masse”, explique-t-il. “Nous sommes les principaux responsables de cette crise environnementale, mais aussi ses principales victimes.” Et selon lui, le vélo est justement l’une des meilleures solutions pour faire bouger les choses.
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