Cet article a d’abord été publié dans notre newsletter Fast Forward le 3 août 2023.
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Cette semaine, il ne se passe pas un milliard de trucs sur Internet, et franchement, je viens tout juste de rentrer de vacances alors après avoir hésité d’incarner l’ours du zoo chinois au boul’ qui chamboule ou de parler du X lumineux d’Elon Musk, je me suis dit qu’on allait plutôt rester en vacances. Et en vacances, je me suis posé la même question qu’à peu près tout le monde : mais pourquoi y’a autant de ronds-points chez nos amis bretons ?
Bon déjà, le rond-point est une fierté franco-française. Parce qu’on aime les exceptions aux règles et qu’il faut bien trouver un endroit pour se retrouver pour la révolution (et la Révolution). C’est dans notre beau pays qu’on compte le plus de giratoires par habitant. Mais c’est bien dans l’ouest de la France que le rond-point vit sa meilleure vie. La ville de Nantes (oui je sais, c’est pas la Bretagne) compte à elle seule, selon TF1 info (bah oui), pas loin de 1 100 giratoires et le département de la Loire-Atlantique autour de 3 000.
Alors, pourquoi du rond-point à gogo ? Apparemment pour éviter les feux et pour la sécurité routière, même si franchement je serais pas loin de crier au complot tant le manque de savoir-tournicoter des automobilistes en vacances sent gentiment la tôle froissée.
Pour revenir à notre bon Morbihan, le département compterait, selon Le Télégramme, plus de 2 ronds-points pour 1 000 habitants, et il n’est pas rare de voir un rond-point donner sur un rond-point qui donne sur un rond-point. Bon ok, j’aurai peut-être dû choisir l’ours ou Musk, mais au moins vous penserez à nous au prochain giratoire cacahuète.
