On est en 2023 et des gens traquent le monstre du Loch Ness avec des drones

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On est en 2023 et des gens traquent le monstre du Loch Ness avec des drones

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Par Konbini

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La définition même de l’abus.

On ne veut pas vous filer la FOMO, mais si vous n’étiez pas en Écosse ce week-end, sachez que vous avez loupé l’événement du siècle. Samedi et dimanche derniers, des fans de la légende du monstre du Loch Ness se sont réuni·e·s pour traquer des traces de la bête. Mais attention, ça ne rigolait pas : on parle de la plus grande recherche cryptozoologique – rien à voir avec le Bitcoin ou les cimetières, il s’agit de la pseudoscience qui étudie les animaux légendaires – depuis plus de cinquante ans, rapporte le média Popular Science.

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Et l’équipe de curieux·euses, renommé·e·s les “chasseur·euse·s de monstres volontaires”, dirigée par le Loch Ness Centre (LNC) et le groupe de volontaires Loch Ness Exploration (LNE) n’est pas partie les mains vides. Si l’on en croit un communiqué du 2 août dernier, ils se seraient équipé·e·s de “drones thermiques” pour obtenir des imageries thermiques de l’eau grâce aux caméras infrarouges et d’“hydrophones” pour enregistrer le moindre signal acoustique produit par le monstre.

Et alors, bilan de la grande expédition ? Pas grand-chose, à part quatre sons “très distinctifs” entendus la veille. Samedi soir, le compte Instagram du LNC expliquait ne pas avoir pu se servir du drone à cause des conditions météo orageuses.

Le lendemain matin, deux bénévoles auraient vu “quelque chose d’inexplicable” dans l’eau… mais aucune trace des mystérieux sons de vendredi.

Alan McKenna, le fondateur de la LNE, reste optimiste : “Nous espérons inspirer une nouvelle génération de passionné·e·s du Loch Ness”, explique-t-il dans le communiqué du LNC.