Depuis le lancement de Pokémon TCG Pocket, c’est la course aux boosters, aux cartes rares, à la pioche miracle, et un peu aux combats en versus. Mais au-delà de toute cette émulation, les joueurs apprécient tout particulièrement un aspect du jeu : son côté bienveillant. Si Pokémon TCG Live est à destination des joueurs compétitifs avec des decks de 60 cartes et des stratégies plus variées, Pokémon TCG Pocket mise sur un tout autre public : les joueurs débutants.
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“Nombre de victoires en versus : 14 / Défaites : 40+”
Ignorer les défaites, se concentrer sur les victoires
Premier élément fort agréable pour les débutants de jeux de cartes et autres énormes losers comme nous, c’est que le jeu ne retient que nos victoires. Ciao les défaites humiliantes contre le deck Pikachu-ex, Pokémon TCG Pocket nous met bien. Sur Reddit, les joueurs sont unanimes : “J’apprécie le fait que PTCGP fasse le maximum pour nous garder éloignés de comportements toxiques. Imaginez regarder votre ratio victoires/défaites et découvrir un 12/100. De plus, il n’existe pas d’émojis pour que les joueurs toxiques n’en abusent pas”.
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En effet, l’aspect le plus frustrant du jeu reste les combats versus (contre d’autres joueurs et non contre l’IA). Enlever les manières de communiquer entre les joueurs est donc un bon moyen de garder la communauté en bonne santé. Si vous souhaitez vous mettre sur la tronche sérieusement, il y a Pokémon TCG Live.
Un autre utilisateur de l’application anglaise remarque que le bouton pour quitter une partie en cours est noté “Concede” (“concéder” en français). Lui qui débute sur ce type de jeu, trouve ce terme plus léger qu’un “forfait” ou un “abandon”, ce qui le pousse à continuer les combats et persévérer encore et encore. Hélas, sur le jeu français, le mot est “abandonner”, ce qui ne revêt pas la même vibe qu’un “laisser gagner” ou “concéder”.
Si on ajoute le fait que la défaite n’entraîne aucune conséquence, on pense aussi au petit bouton de remerciement, après chaque combat ou pioche miracle. Il rappelle que ce n’est qu’un simple jeu, que gagner ou perdre n’est pas si important, et que choper un dixième Ponyta alors qu’on voulait ce Sulfura full art n’est que partie remise. Finalement, on en vient à devenir comme Sacha du Bourg Palette, on échoue beaucoup, mais on ne retient que les pas qu’on fait vers l’avant.
