Auto-proclamé “icône gay du footing”, Cholen, aka Chaudlaine sur X/Twitter, a vu son compte exploser fin 2024. Pourquoi ? Comment ? On lui a posé quelques questions pour en savoir plus sur ce gay latino qui court, qui court, qui court…
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Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Cholen, j’ai 31 ans, je suis Lyonnais et je suis sur les réseaux depuis pas mal d’années maintenant, où je partage ma vie et surtout ma passion pour la course.
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Comment est né ce concept du “Qui a dit qu’un gay latino ne pouvait pas…” ?
Le concept a commencé il y a deux ou trois ans, après une sortie course que j’avais postée avec cette légende et qui avait un peu agacé les gens sur X/Twitter. Depuis, je le fais régulièrement, c’est littéralement mon running gag, qui amuse les gens qui me suivent et agace (beaucoup) les autres.
On peut le dire : tu as percé car, en décembre dernier, tu as pas mal été harcelé sur X/Twitter. Comment tu l’as vécu ? Comment cela s’est retourné à ton avantage ?
J’ai un peu été “harcelé” à cause de cette blague car la plupart des gens ne comprenaient pas que c’était du comique de répétition et m’insultaient, mais tant que ça nous fait rire, moi et mes potes, c’est le principal. Ça ne m’atteignait pas trop. Je n’ai pas trop compris le retournement de situation de ce mois de janvier où je continuais de faire la même blague et où les gens ont trouvé ça drôle, mais ça m’a amusé et encore plus donné envie de continuer.
Depuis, tu as même décidé d’utiliser ta notoriété toute nouvelle pour mettre en lumière des cagnottes, comment l’idée t’est venue ?
Pour les cagnottes, une abonnée m’a suggéré l’idée de mettre en avant ma visibilité pour une cause humanitaire. L’idée m’a plu et je suis allé courir le soir-même pour soutenir une cagnotte, j’ai aimé l’idée et j’aimerais d’ailleurs le refaire, notamment pour mettre en lumière la précarité des gays en Amérique latine.
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Comment tu prends les critiques sur ton rythme ?
Je ne m’intéresse pas aux critiques sur mon rythme de course, qui sont assez rares et tellement décevantes quand elles viennent de sportifs. Je suis a contrario tellement heureux du nombre de personnes qui me disent que je les ai motivées à aller courir !
On te reconnaît quand tu cours dans Lyon ? J’ai vu qu’un twitto était dég de t’avoir loupé sur ton parcours ?
On m’a a priori reconnu quelques fois quand je courais mais personne ne m’a arrêté en pleine course, je dois aller trop vite pour ça !
Explique-nous ta routine sportive : tu cours combien de fois par semaine ? Tu emmènes des barres énergétiques ?
Je cours en ce moment 3 à 4 fois par semaine car je prépare un marathon et je ne prends généralement pas avec moi ni eau ni barre énergétique, mais ça c’est selon les besoins et envies de chacun !
Tu écoutes quoi quand tu cours ?
J’écoute généralement des sons pop et latinos un peu énergiques et motivants.
Il y a quelques années, tu as dévoilé que tu avais déjà fait une interview pour Konbini, mais pour du brand content, comment ça s’est fait ? Tu faisais partie d’un crew ?
Oui, c’était en effet du brand content avec Puma avec qui j’étais en collaboration pour le marathon de Paris et qui est d’ailleurs devenu ma marque préférée.
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Peux-tu nous donner des tips pour courir ? Ou au moins pour s’y mettre en début d’année ?
Mon conseil, c’est la régularité, c’est comme ça qu’on finit par apprécier ça, même si c’est des petites sorties sous -2 degrés Celsius, se tenir à y aller par exemple une ou deux fois par semaine.
C’est quoi, la prochaine étape pour toi ? Monter un crew de running ? Courir un marathon ?
La prochaine étape, c’est un marathon dans deux mois dans lequel j’aimerais me dépasser et battre mon propre record personnel ! Mon rêve est de courir la SaintéLyon, peut-être l’année prochaine…
