C’est un incident particulier qui s’est produit durant le DeepFest, salon technologique organisé à Riyad en Arabie saoudite. Là-bas, était présenté en avant-première Mohammed, premier robot humanoïde saoudien. La “dernière merveille de la robotique”, pour reprendre les mots de l’entreprise saoudienne QSS, porte le qami et le keffieh rouge, habits traditionnels du pays.
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“J’ai été fabriqué et développé ici dans le royaume d’Arabie saoudite dans le cadre d’un projet national visant à démontrer nos réalisations dans le domaine de l’intelligence artificielle”, explique Mohammed.
Lors d’une présentation en direct, la journaliste libanaise Rawya Kassem a eu une mauvaise surprise lorsqu’elle se tenait devant le robot pour le présenter à la presse. En effet, on peut voir que le robot a tenté un mouvement inapproprié en direction la journaliste. Kassem a rapidement rembarré l’androïde avant de continuer son travail.
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Rapidement, le robot a été jugé “pervers” par Internet même s’il est difficile de lui prêter quelconque “intention”. Il a beau être extrêmement réaliste, l’androïde Mohammed reste contrôlé par une intelligence artificielle encore très pauvre face au cerveau humain. Au micro de Metro News UK, ses créateurs assurent qu’il est “entièrement autonome” et fonctionne “de manière indépendante, sans contrôle humain direct”.
L’entreprise QSS assure qu’il n’y a eu “aucun écart au comportement attendu de Mohammed” mais qu’elle va ajouter des sécurités pour empêcher un contact humain malvenu dans sa zone de mouvement. En effet, il est fortement possible que le robot ait assimilé les gestes de la journaliste comme une présentation et ait donc souhaité tendre la main pour la serrer.
