Dogma n’est pas le spot de poulet frit de trop

Hype hype hype !

Dogma n’est pas le spot de poulet frit de trop

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(© Konbini)

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Par Pharrell Arot

Publié le

On a testé le spot de la rue des Petites Écuries.

Le poulet frit n’a jamais été aussi hype et, partout dans la capitale, les spots spécialisés se développent à vitesse grand V, certains diront comme le smash burger à la fin des années 2010. Bien sûr, il y a poulet frit et poulet frit ; des gardiens du temple du poulet soul food de Gumbo Yaya aux franchises fast-food, le terrain de jeu est si vaste que chaque nouveau venu semble avoir sa légitimité. En tout cas, Dogma a, depuis son ouverture, celle des réseaux sociaux. Son chicken sandwich, ses tenders, brillent-ils autant dans l’assiette que sur nos feeds Insta ? On est passés vérifier.

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À quelques numéros du repaire bis de Dumbo, Dogma joue les mêmes codes en version poulet : petit comptoir bien foutu, ligne à l’heure du déjeuner, joli merch et menu réduit. Le cahier des charges est rempli haut la main pour la hype et les réseaux, mais alors, ça donne quoi sous l’emballage bien “brandé” ?

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Avant de donner sa chance au burger, on se lance dans les tenders, épicés, à la panure bien texturée, à tremper dans des sauces efficaces. On pourrait en engloutir un seau, mais dans les “fritures”, ce sont les onion rings qui volent presque la vedette au poulet : ultra-croustillants, parfumés, avec une rondelle d’oignon fondant. C’est le side à absolument commander, plus que les smashed potatoes, pas mauvaises mais relativement anodines. Pour les amateurs du genre, clin d’œil à une Amérique plus tradi, Dogma propose aussi un biscuit riche de son buttermilk, à tremper lui aussi dans les différentes sauces.

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Le clou du menu ? Le chicken sandwich, qu’on a testé en version spicy avec ses pickles de jalapeño et sa cuisse de poulet marinée juteuse, chaude et croustillante. Bien bancal, serré dans un bun brioché embauché pour jouer le rôle du mur porteur, ce burger n’est pas là pour la couv d’un magazine mode mais il possède ce “truc” indescriptible, un peu sale, un peu coupable, qui le fait passer de bon burger à excellent burger.

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Dogma n’a donc pas qu’un beau logo et une belle façade, et les deux hôtes, Mathieu Grichois et Jordan Robinson, prouvent en quelques bouchées qu’ils n’ont pas ouvert le spot de poulet frit de trop.

Dogma
10, rue des Petites Écuries (Paris 10e)

Article rédigé dans le cadre d’une invitation par Dogma et l’agence Woki Toki.