J’ai goûté pour la première fois la cuisine de Jean Imbert et j’ai surtout appris à… boire de l’eau

J’ai goûté pour la première fois la cuisine de Jean Imbert et j’ai surtout appris à… boire de l’eau

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Dégustation d’eau et de matcha, best of both worlds @Evian

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Par Mélissa Chevreuil

Publié le

Ne levez pas vos sourcils d’un air jugeur trop vite, c’est un art aussi insoupçonné qu’insoupçonnable.

Je ne suis peut-être pas une aussi grande foodista que mes collègues Pharrell Arot et Robin Panfili, mais une chose est sûre : j’adore les expériences inédites, de celles qui vous donnent de nouvelles anecdotes à raconter en soirée mondaine, qui vous filent le tournis supplément nausées et paluches moites devant le quand vous êtes en train de les vivre. Aujourd’hui, mon expérience est au demeurant un peu plus… inattendue ou, justement, très terre à terre. J’ai appris à boire, apprécier et déguster de l’eau. Je m’explique : pour l’occasion de la sortie de la nouvelle bouteille d’eau Evian avec Pharrell Williams et sa griffe Humanrace, le chef Jean Imbert a concocté tout un menu gastro au bar du Plaza Athénée.

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Ce soir sera donc celui de toutes les premières fois : la première fois que je graille au Plaza. La première fois que je goûte un menu pensé par Jean Imbert. Et enfin, la première fois qu’on m’apprend à boire non pas du vin ou un autre liquide “à cultiver”, mais bien de l’eau plate. Chaque chose en son temps. D’abord, on passe à table et on mange, dans l’ordre, une entrée au curcuma et au fromage de chèvre (un délice) puis une gelée à la betterave (j’apprécie moins) et au cœur au romarin (j’apprécie davantage). Si ce n’est pas forcément le sujet de l’expérience, je dois reconnaître que la nourriture du chef est à la hauteur de sa réputation : très subtile et propice à de nouvelles saveurs. Même si je n’aime pas à 100 % tout ce qui entre dans ma bouche, je salive et suis reconnaissante de connaître ces goûts que j’ai tendance à skipper par paresse ou facilité.

Petits plats dans les grands au Plaza @Evian

Une petite pause arrive, je m’éclipse deux minutes (dix, je me perds un peu au Plaza) et, quand je reviens, je me demande si je ne suis pas entrée dans la mauvaise pièce ou dans les coulisses de Midsommar. Tout le monde a les yeux fermés, main sur la poitrine. L’exercice pour apprendre à boire l’eau a commencé en mon absence. Rapidement, je m’installe et tente de comprendre quelles étapes j’ai grillées. Je ferme les yeux comme les autres. Le silence est général mais ne tardera pas à être craqué par quelques éclats de rire contenus depuis clairement trop longtemps. Ma table est la plus dissipée. On joue tous le jeu mais il est impossible de garder son sérieux. “C’est normal de rire à ce moment-là, c’est que ça devait sortir“, nous rassure la Figaro du soir, qui nous aide à nous relaxer. Avant de nous expliquer étape par étape comment boire, que dis-je, délecter l’eau devant nous, l’idée est de la vouloir, la désirer, pour mieux s’en délecter. Mais attention, il est interdit de tremper son bec avant d’avoir eu le feu vert.

On approche notre truffe du verre, comme si c’était un alcool raffiné. On le visualise, devine son goût (et ceux qui disent que l’eau n’a pas de goût, je vous invite à faire un test Covid asap). C’est drôle : j’étais assez sceptique quant au début de l’exercice. Maintenant, je me rends compte que notre coach d’infortune a raison. Garder son verre plein aussi près de mes lèvres, c’est un supplice auquel elle mettra heureusement assez rapidement fin. L’exercice se termine avec quelques étirements, rien de bien méchant. Ainsi que quelques caresses sur les coudes et sur les oreilles qui ne manqueront pas de faire rire le reste des convives avant que le repas ne se poursuive. Est-ce que, depuis, je ne bois mon eau que comme une petite princesse ? Pas sûr, mais au moins, je sais reconnaître toute sa sève.

La nouvelle édition limitée Evian x Pharrell Williams est déjà dispo pour les fêtes.

Article rédigé dans le cadre d’une invitation.