La NBA soupçonne les Dallas Mavericks d’avoir volontairement perdu un match et ouvre une enquête

En s’inclinant dans la nuit de vendredi à samedi contre les Chicago Bulls (112-115), les Dallas Mavericks ont dit au revoir à leurs chances de se qualifier pour les playoffs. Sur le papier, cela ressemble à un échec sportif pour les Texans, mais dans les faits, il s’agit peut-être d’une défaite volontaire voulue par Mark Cuban, le propriétaire de la franchise.

En terminant à la 11e place de la Conférence Ouest, les Mavs ont plus de chances d’obtenir un meilleur tour de draft, autour de la 10e position. Dans le jargon NBA, on appelle ça du tanking. C’est illégal et la ligue fait très attention à ce que les équipes n’aient pas recours à cette pratique. Le cas des Mavericks ne leur a pas échappé, et elle a donc décidé d’ouvrir une enquête contre la franchise dont les joueurs cadres étaient au repos ou sur le parquet, mais pour quelques petites minutes seulement à l’image de la star Luka Doncic (12 minutes).

Dans le cadre du trade pour Kristaps Porzingis en provenance de New York, les Mavericks doivent encore aux Knicks un premier tour de draft, sauf si celui-ci se trouve dans les 10 premières positions. Vu comme ça, on comprend mieux la manœuvre des Texans, si elle est avérée.

“La NBA a ouvert une enquête [ce vendredi] sur les faits et les circonstances entourant les décisions prises par les Dallas Mavericks en matière d’effectifs et de gestion de la rencontre lors du match contre les Chicago Bulls, y compris les motivations derrière ces décisions”, a déclaré le porte-parole de la ligue, Mike Bass, dans un communiqué.

L’entraîneur des Mavs, Jason Kidd, a déclaré après la rencontre qu’il s’agissait d’une “décision organisationnelle” de mettre les joueurs majeurs au repos sur ce match pourtant important pour la suite de la saison. Le propriétaire Mark Cuban a de son côté refusé tout commentaire sur l’affaire. “Les joueurs ne veulent pas faire ça, les joueurs ne vont pas faire ça. Les joueurs ne font pas ça”, avait-il pourtant affirmé quelques jours avant la rencontre.