On a dîné chez Fleur de Loire pour un 4 mains 5 étoiles avec Christophe Hay et Guillaume Galliot

On a dîné chez Fleur de Loire pour un 4 mains 5 étoiles avec Christophe Hay et Guillaume Galliot

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(© Alizée Cailliau / Agence Catherine Barrier)

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Par Pharrell Arot

Publié le

Une jolie histoire de territoire.

Cinq étoiles, une vue sur la Loire et un bel invité, le 4 mains entre Christophe Hay – deux étoiles et local du jour – et Guillaume Galliot – triple étoilé chez Caprice à Hong Kong – a, sous ses airs de gala, une belle camaraderie en trame de fond. Ce jeudi 2 février, c’est donc dans les murs de Fleur de Loire, le nouvel écrin doublement étoilé de Christophe Hay, que les deux chefs ont pu dérouler en ping-pong leur cuisine en jouant des belles ressources locales d’un Val de Loire nourricier mais trop souvent oublié comme terre de haute gastronomie. Du poisson, de Loire évidemment, mais aussi des agrumes, récoltés sous la serre du restaurant, remettant nos croyances de terre de pommes et poires en question.

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(© Alizée Cailliau / Agence Catherine Barrier)

En six services et quelques (belles) virgules, les deux chefs, qui “disputent” en cette fin de semaine le “match retour” de ce 4 mains, ce coup-ci à Hong Kong chez Caprice, racontent une histoire de territoire, avec quelques excursions – mention spéciale pour la laksa au crabe royal et citron sudachi de Guillaume Galliot, parfaite carte postale de Singapour, certes iconoclaste dans le menu complet mais parfait pour se rappeler l’éventail culturel de sa cuisine.

“L’œuvre de mon voyage à Singapour” par Guillaume Galliot (© Alizée Cailliau / Agence Catherine Barrier)

Cuisine d’ailleurs grande ouverte dans la salle blanche – mais pas clinique – de Fleur de Loire, avec vue sur une brigade jeune et à pied d’œuvre. Une brigade studieuse mais souriante de la mise en place au dernier coup de chiffon. Sandre de Loire, pigeon, céleri, truffe, langoustine, les assiettes respirent en filigrane cette haute gastronomie française sur laquelle il est question de verser une sauce et de maîtriser le feu.

Sandre de Loire, crème aigrelette, cerfeuil tubéreux par Christophe Hay (© Alizée Cailliau / Agence Catherine Barrier)

On attendait beaucoup des deux chefs, l’exercice étant difficile, mais en plus de nous proposer des plats impeccables, ce sont les desserts du pâtissier de la maison, Maxime Maniez, qui nous ont apporté la petite étincelle en plus, avec une mention spéciale à une petite bouchée vanille totalement décadente et maîtrisée. De quoi nous donner envie de repasser à Blois juste pour dévaliser son kiosque à pâtisseries.

Virgule vanille par Maxime Maniez (© Alizée Cailliau / Agence Catherine Barrier)

Fleur de Loire
Hôtel, spa et restaurants
26, quai Villebois Mareuil, 41000 Blois

Article rédigé dans le cadre d’une invitation par l’agence Catherine Barrier.