On a participé à un tournoi de foot avec des légendes du PSG au Parc des Princes (et on n’a pas été des rois)

Plat du pied sécurité

On a participé à un tournoi de foot avec des légendes du PSG au Parc des Princes (et on n’a pas été des rois)

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Par François Faribeault

Publié le

"J’ai reçu une passe dé de Clément Chantôme, après ça, je peux mourir tranquille. Enfin… Le plus tard possible, mais je peux."

Ce lundi 12 juin, Konbini était invité au Dream Tournament, un tournoi de football en 7v7 organisé par Accor Live Limitless et le Paris Saint-Germain. L’événement se tenait au Parc des Princes et pas moins de 16 équipes, chacune coachée par une légende du PSG, s’affrontaient sur la pelouse longuement foulée par notre seigneur Kylian Mbappé et autrefois par sa majesté Edinson Cavani. Nous y sommes allés à trois, à savoir le journaliste sport Abdallah, le journaliste musique Timothée et votre serviteur François, journaliste mangas et jeux vidéo.

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“On visait la Ligue des champions, on a eu l’Europa”

Sur place, nous formons une équipe avec les gars du média Oh My Goal. Nous sommes l’équipe 16, coachée par le mythique Clément Chantôme. Clément, c’est 249 matches avec Paris, 10 buts inscrits et un cœur gros comme ça. D’autres équipes ont Jérome Alonzo, Bernard Lama, Laure Boulleau, Guillaume Hoarau ou le Divin chauve Christophe Jallet. Le tournoi des médias et influenceurs comprend huit équipes, deux poules de quatre et une phase finale. Nous jouons en jaune et noir, format Borussia Dortmund, ce qui matche parfaitement avec la bonne ambiance à l’allemande qui règne dans notre jeune équipe.

Bon, on ne va pas se mentir, on n’a pas été mauvais. Il y avait des équipes éclatées, mais pas la nôtre. Nos coéquipiers sont bons. Nous trois, on s’en sort comme on peut. Abdallah joue avec un genou en moins et finit avec autant de temps de jeu qu’Adil Rami au mondial 2018. Timothée, joueur de basket à la base, se découvre une nouvelle passion et inscrit un magnifique but. Pour ma part, je ressors avec des stats agréables à l’œil nu : trois buts, deux passes décisives. Avec plus de 20 ans de foot et de five dans les pattes, mon honneur était en jeu.

Hélas, avec deux victoires, une défaite et un but encaissé, on termine 3e de notre poule pour une tragique histoire de goal average particulier. On tombe en consolante, que je renomme Europa League pour laver mon seum plus aisément. Là, comme le FC Séville, on roule sur la compétition en battant 3-0 l’équipe de Jérôme Alonzo en demie, puis 4-1 l’équipe d’Amara Simba en finale. Pendant ce temps, Laure Boulleau et sa team de fous furieux remportent la grande compétition.

Mon débrief : “J’ai reçu une passe décisive de Clément Chantôme”

Avoir un pro dans l’équipe, ça change la donne. Surtout quand il est encore actif sur les terrains. Placement, contrôles, vision de jeu, dribbles, frappes, Chantôme a montré pourquoi il avait eu le droit de jouer avec Zlatan alors que moi, j’étais en train de réviser pour les partiels. Mon highlight du tournoi, c’est le moment où Clément m’a lancé en profondeur sur une petite balle lobée. Un plat du pied plus tard, je célébrai mon but. J’aurais pu en célébrer bien d’autres grâce à Clément, mais j’ai à chaque fois préféré viser les tribunes.

Collin, clairement le meilleur défenseur du tournoi

Le débrief de Timothée : “J’ai marqué un but en pleine lucarne avec des chaussures de running”

Le moment le plus marquant de cette journée, c’est quand j’ai marqué un but hyper-important en pleine lucarne. Sur 16 équipes de plus de sept joueurs, je faisais partie des 4 ou 5 personnes à ne pas avoir de paire de crampons. Je suis arrivé avec des chaussures de running pas du tout adaptées, et pourtant, ça ne m’a pas empêché d’envoyer un missile inoubliable. Bon, ce que je n’ai pas dit, c’est que l’action était catastrophique et que j’étais à deux mètres du but au moment d’allumer, mais bon, à la fin, on retient surtout les chiffres.

Le débrief d’Abdallah : “Le meilleur ratio temps de jeu/efficacité”

Les hommes mentent, mais pas les chiffres. Un match, 10 minutes de jeu, une passe décisive et la victoire au bout. Avec un tel ratio temps de jeu/efficacité sur le tournoi, mes statistiques parlent pour moi. Mais derrière la réalité numérique se cache en fait un niveau de jeu pas si éloigné du cirque Pinder. Sur le deuxième match de poule, que je débute, l’année et demie passée sans toucher un ballon et mes vieux problèmes au genou gauche ressurgissent. Mauvais placements, un coup de boule dans le crâne infligé par Daniel Narcisse, contrôles trop longs : on n’est pas loin de la pire prestation pour un joueur dans l’Histoire du foot.

Heureusement, les miracles existent. Sur un débordement, notre capitaine/meilleur joueur Clément Chantôme me trouve démarqué dans l’axe. Mon honnêteté intellectuelle voudrait que j’avoue avoir raté mon contrôle, mais je préfère être de mauvaise foi et transformer ce fail en passe décisive pour mon collègue Timothée, auteur de l’unique but de la rencontre. Comme Christophe Jallet, mon plus beau coup d’éclat footballistique n’était même pas volontaire.

Quatre victoires, une défaite, un très bon repas et quelques coups de soleil sur le nez, on repart du Parc le sourire aux lèvres et les courbatures aux jambes. C’était un chouette moment. Merci Accor Live Limitless et merci le Parc.