On a testé le robot pâtissier connecté qui nous promet de réussir des gâteaux de compète

Beep boop la pièce montée

On a testé le robot pâtissier connecté qui nous promet de réussir des gâteaux de compète

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(© Konbini)

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Par Pharrell Arot

Publié le

Moulinex sort un robot haut de gamme qui n’aurait pas que des bras, mais aussi un ciboulot.

“Pétrir à l’aide d’un robot pâtissier – mais ça marche aussi à la main”, c’est le petit mensonge, écrit des dizaines de fois dans nos tutos, pour des recettes de pâtes à pain, à pizza et autres préparations demandant un paquet d’huile de coude. Mensonge, on y va fort, bien sûr qu’il est possible de pétrir notre pain à la main, mais on ne va pas se mentir, le moteur d’un robot permet souvent un meilleur résultat tout en vous dispensant d’une séance de sport.

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Mais les robots, surtout pour la pâtisserie, ne naissent pas tous égaux. Pour jouer du moteur et de la longévité, il faut souvent débourser un bon billet. Dans la cuisine où j’ai préparé les centaines de tutos de notre site, un Kenwood K-mix et un Kitchenaid, payés respectivement environ 400 et 600 balles pour 1000watts et 300watts (mais en transmission directe), et qui ne m’ont jamais fait faux bond depuis plus de 5 ans. Alors, quand on nous a proposé de tester le concurrent de ces deux classiques par Moulinex, avec 1 200 watts sous le capot et vendu comme un robot haut de gamme lui aussi (heureusement, vu son prix, 799,99 euros), on s’est dit qu’il était temps de redonner une chance à la marque française.

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De la puissance, mais pas que. Le robot I-Coach Touch promet surtout d’être un assistant, le pendant robot-pâtissier d’un Thermomix, avec un écran et du guidage pas à pas. D’ailleurs, après avoir installé la bête – lourde et clairement solide malgré quelques finitions en plastique – c’est à la box wifi qu’on connecte l’objet via l’interface tactile de l’écran situé sur le côté du robot. Livré avec une centaine de recettes pas à pas à afficher sur son écran, il est surtout pensé comme un outil ménager pour que tous les utilisateurs puissent se lancer dans des préparations plus ou moins ardues d’habitude.

Pour autant, pour les utilisateurs plus aguerris, l’assistance peut évidemment s’éteindre pour utiliser le robot en mode manuel. À titre perso, utilisé par personnes de différents niveaux, le robot permet normalement de s’adapter aux besoins de chaque utilisateur. Le passionné de pain qui expérimente son levain et ses hydratations peut compter sur la cuve permettant de travailler sans problème jusqu’à 1 kilo de farine et l’ado voulant se lancer pour la première fois dans une préparation de macarons ou choux à la crème peut simplement suivre les instructions de l’écran pour ajouter les ingrédients et laisser le robot suivre son programme.

Après deux semaines

Après deux semaines d’utilisation, force est de constater que le robot tient ses promesses pour notre utilisation. Pâte à pizza, mayo, meringues, aucun reproche à faire pour son utilisation au quotidien, à part peut-être son bol un peu plus évasé que ses concurrents obligeant à bien utiliser le couvercle de protection si vous tenez à ne pas transformer votre plan de travail en champs de bataille. Pour ce qui est de l’assistant, qui justifie en partie le prix du robot, il en va clairement des besoins de l’utilisateur. Pratique pour s’inspirer ou pour ceux qui ont besoin de suivre à la lettre des instructions, il ne sera pas forcément très utile à ceux qui ont une cuisine un peu plus instinctive. Mais vous savez ce qui n’est pas instinctif ? La pâtisserie. Et quand il sera l’heure de se (re)lancer dans une pièce montée, le cerveau du robot sera là clairement le bienvenu.

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Bref, moins bruyant que ses concurrents, prenant juste un peu plus de place sur le plan de travail, facile à nettoyer, le robot I-Coach Touch est un robot costaud avec une assistance ménagère bien ficelée, permettant d’accéder à la réussite de préparations pâtissières ou boulangères même pour les amateurs les plus débutants. Pour ceux qui n’ont pas besoin de l’assistance, selon votre utilisation à vous donc de voir si la puissance du moteur justifie à elle seule de payer 200 euros de plus qu’un robot concurrent haut de gamme sans assistant.

Article rédigé dans le cadre d’une mise à disposition de produit par Moulinex et l’agence Kingcom.