On a (vraiment) très envie de devenir pote avec Edoardo, le gagnant de MasterChef en Italie

On a (vraiment) très envie de devenir pote avec Edoardo, le gagnant de MasterChef en Italie

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Par Robin Panfili

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Il s’appelle Edoardo Franco, il est jeune, il est chef, il aime les chemises colorées. On vous explique pourquoi il est incroyable.

La télévision italienne semble parfois bloquée dans le passé, comme incapable de passer à autre chose. Mais certains programmes parviennent parfois à s’extirper de ce marasme, en proposant des émissions un peu plus modernes, quitte à se montrer un peu farfelues. C’est le cas de MasterChef, déclinaison italienne du programme bien connu des Français, qui rencontre un franc succès de l’autre côté des Alpes après 12 saisons sur le petit écran.

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Il y a quelques jours, la dernière saison de MasterChef Italie a sacré son nouveau grand gagnant et, disons-le franchement, on a vraiment très envie de devenir ami avec lui. D’abord parce qu’il a tout d’un grand cuisiner, puis parce qu’il porte sur son visage, ses vêtements et ses cheveux toute l’énergie d’une personne que l’on rêve tous d’avoir près de soi pour traverser les moments de la vie.

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Afin de ne pas résumer uniquement notre réflexion à une coupe de cheveux et de jolies chemises colorées, nous sommes allés faire quelques recherches sur le bonhomme. Cela nous a bel et bien confortés dans notre pressentiment. Edoardo Franco est un jeune chef de 26 ans, originaire de la ville de Varèse, en Lombardie, et s’est présenté en arrivant dans le concours comme “chômeur”. Mais avant ça, le garçon a parcouru le monde et l’Europe, de l’Écosse à l’Allemagne en passant par la Suède. Il a d’abord été barman, puis livreur à domicile, en parallèle de sa passion pour la musique – son nom d’artiste : Franco Carisma.

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Edoardo Franco n’a rien d’un chef classique. Il n’a pas fait d’école de cuisine, fait partie des vrais chefs autodidactes et n’a pas eu l’occasion de parfaire ses techniques dans de grands restaurants, mais il a bâti son ADN culinaire en solitaire, grâce à sa créativité débordante et quelques fulgurances – plus ou moins réussies – dont il a le secret. . “Pour moi, la nourriture doit unir et non diviser. Mes plats sont le fruit de mes expériences et rencontres passées, qui se mêlent à ma créativité”, dit-il.

Parmi ses plats qui lui ont permis de se distinguer, il y a la Babushka. Une pomme de terre frite sur une mayonnaise au citron avec une sauce aux carottes, eau de pois et oignon mariné. “Un plat délicieux qui a tout pour devenir ton plat signature”, avait souligné le chef Giorgio Locatelli. “Très peu de plats nous ont laissés sans voix ici, et celui-ci en fait partie”, a ajouté le chef Antonino Cannavacciuolo.

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Au fil des épisodes et des épreuves de l’émission culinaire italienne, Edoardo Franco s’est fait remarquer avec des plats surprenants, originaux et parfois déroutants. “Avec une apparence fantasque, avec des chemises souvent très colorées et une coiffure quelque peu discutable, il était en réalité l’un des plus constants dans la présentation de plats très particuliers. Une mention honorable doit être accordée à son imagination dans la dénomination des plats, un art dans lequel il excelle grâce à son esprit histrionique, résume le magazine Dissapore qui, lui aussi, semble avoir jeté son dévolu sur le jeune chef.

Pour fêter sa victoire, Edoardo s’est rendu sur la plus grande place de Milan, celle du Duomo, pour s’y faire couper les cheveux – enfin, pas tous – aux yeux de tous. Et le coiffeur n’était pas n’importe qui, puisqu’il s’agissait tout simplement de Bruno Barbieri, une sommité parmi la confrérie des chefs cuisiniers italiens.

Longue vie à toi, Edoardo, et bonne route.