JO 2024 : pour Imane Khelif, les critiques à son égard sont une atteinte à la “dignité humaine”

JO 2024 : pour Imane Khelif, les critiques à son égard sont une atteinte à la “dignité humaine”

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© Sina Schuldt/picture alliance/Getty Images

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Par Abdallah Soidri

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Imane Khelif est victime d’une campagne diffamatoire et de cyberharcèlement sur son genre depuis son combat contre l’Italienne Angela Carini.

La polémique autour de la boxeuse algérienne Imane Khelif est une des fausses notes de ces Jeux olympiques de Paris 2024. Pour rappel, après son 8e de finale gagné contre l’Italienne Angela Carini dans la catégorie des 66 kg, les sphères réactionnaire et complotiste et l’extrême droite ont propagé une fake news aussi grossière qu’immonde selon laquelle l’Algérienne serait “un homme” ou “une personne transgenre” suite à l’abandon de son adversaire au bout de 46 secondes à cause d’“un coup de poing” qui lui a “fait trop mal”.

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Depuis, la boxeuse a dû faire face à un flot de haine initié par des personnalités comme J.K. Rowling, Elon Musk ou la Première ministre italienne Giorgia Meloni. Si cela ne l’a pas empêchée d’aller jusqu’en demi-finale et d’assurer une médaille, Khelif déplore dans une interview à SNTV une campagne qui “porte atteinte à la dignité humaine”.

“J’envoie un message à tous les peuples du monde pour qu’ils respectent les principes olympiques et la Charte olympique et qu’ils arrêtent de harceler tous les athlètes, car cela a des effets massifs”, déplore la boxeuse de 25 ans. Cela peut détruire les gens, cela peut tuer les pensées et l’esprit des gens. Cela peut diviser les gens. C’est pour cette raison que je leur demande de s’abstenir de tout harcèlement.”

Imane Khelif a su faire abstraction de cette campagne diffamatoire et de cyberharcèlement pour se qualifier brillamment pour les demi-finales. Elle affrontera ce lundi la Thaïlandaise Janjaem Suwannapheng pour aller chercher l’or ou l’argent le 9 août prochain.