Depuis la Coupe du monde 2018, les équipes de Mon Petit Gazon, le jeu de fantasy football numéro 1 en France, ont lancé Mon Petit Prono (MPP pour les intimes), pour un succès immédiat. À chaque grande compétition (Coupe du monde, Euro, et même la Coupe d’Afrique des nations en 2019), plusieurs centaines de milliers de joueurs s’affrontent pour devenir le meilleur pronostiqueur de France, de leur groupe d’amis, de leur famille ou de leur entreprise.
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Dans ce jeu où il n’est pas question de miser de l’argent mais de marquer le plus de points en tentant de trouver le bon résultat et le score exact, on pourrait croire qu’il faut être un mordu de foot pour être le meilleur sur MPP, mais chaque édition nous prouve le contraire. C’est souvent des profils de profanes, de néophytes et de personnes peu rompues aux schémas tactiques qui s’imposent devant des soi-disant experts. Une belle leçon d’humilité qui prouve que connaître le football ne fait pas de vous des devins du ballon rond. Et c’est peut-être aussi le meilleur outil de prévention pour éviter de tomber dans l’engrenage des paris sportifs.
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Après tout, n’est-il pas préférable de se faire mettre à l’amende par la belle-sœur, ses pronostics hasardeux et aucun match de l’Euro regardé, le collègue qui ne jure que par les pays qu’il aime bien, le pote qui a rejoint la ligue après les sept premières rencontres, plutôt que d’avoir un trou dans le compte en banque parce qu’on a voulu “mettre la daronne à l’abri” ?
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Les gains n’ont certes pas la même valeur entre un bon prono sur MPP et un pari correct – et encore, il fallait voir notre joie après avoir correctement placé notre bonus x2 sur la victoire de la Géorgie face au Portugal –, mais les défaites sur les sites de paris sportifs ont, elles, des conséquences beaucoup moins néfastes.
