Qui dit cérémonie, dit tapis rouge et qui dit tapis rouge dit looks de stars, on connaît très bien la chanson. Et depuis un certain temps, de l’autre côté de l’Atlantique, on s’enivre d’une atmosphère coincée entre le glamour hollywoodien et le style gothique, avec toujours ce qu’il faut de dramatique pour nous toucher en plein cœur. Alors ouvrez grand vos yeux et savourez cet instant où le tulle, les paillettes et quelques plumes ont presque volé la vedette aux différents prix remis ce soir-là.
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Chappell Roan en Jean Paul Gaultier
Trop d’hommages sur une seule tenue. D’un côté, son make-up inspiré de la culture drag et de l’autre, sa robe vintage issue d’une collection couture printemps/été 2003 de Jean Paul Gaultier sur laquelle on peut voir les célèbres danseuses du peintre Degas. C’est la tenue qui nous rappelle que les impressionnistes et la mode s’aiment toujours aussi fort.
Sabrina Carpenter en custom JW Anderson
Vous cherchez le Old Hollywood, il est là. Dans une robe sublime signée JW Anderson, l’interprète d’Expresso nous rappelle que le pastel et les plumes font toujours bon ménage. Et au cas où vous n’auriez pas capté l’inspiration de son look, le dos de sa tenue faite d’un magnifique sautoir en perles nous rappelle intensément la tenue iconique de l’actrice Louisa May Foster dans le film What a way to go! réalisé par J. Lee Thompson en 1964.
Lady Gaga en Samuel Lewis
On vous parle de gothique, le voici dans la plus belle ère victorienne. Notre Monster Mother semble sortir tout droit de l’époque d’un roman victorien, sombre, assoiffé de sang et rempli de terreur. Un joli écho à la DA de son prochain album Mayhem qui jouit déjà d’une collaboration vestimentaire avec le fameux Samuel Lewis.
Charli XCX en Jean Paul Gaultier
Trop de looks de notre messy it girl nous obsèdent mais on jette notre dévolu sur cette robe très chargée en tulle du red carpet. Une robe so fresh issue du dernier défilé couture de Jean Paul Gaultier par Ludovic de Saint Sernin qui, on le rappelle, avait pour thème : le naufrage. Alors oui, le chaos est certes le leitmotiv de la créatrice du mouvement Brat, mais avec ses trois Grammys gagnés ce soir et son sans-faute vestimentaire, sa soirée n’avait rien d’un naufrage.
Jayden Smith en Louis Vuitton et ABODI
C’est le look (en plus de la nudité très explicite de Bianca Censori) qui fait parler et devient viral sur les réseaux. Loin de nous la prétention de remettre le château de vampire transylvanien au milieu du village, mais voici quelques éléments pour vous aider à comprendre ce look : Jayden Smith en a juste marre d’être normal. C’est ce qu’il expliquait en octobre 2024 dans une interview pour Complex et quand on voit son look qui se compose d’un costume Louis Vuitton et d’un chapeau de la forme d’un château de vampire de la marque ABODI Transylvania, on capte qu’il est toujours dans la même démarche. Stay freak Jayden !
Taylor Swift en Vivienne Westwood
Là on est clairement dans la rencontre entre le goth et le glam. Qui de mieux que Vivienne Westwood pour réaliser cela ? Personne. Évidemment, même si, en plus de la coupe iconique du bustier, la touche gothique est notamment due au bijou signé Lorraine Schwartz que l’artiste a sauvagement enroulé autour de sa cuisse. On adore.
Doechii en Thom Browne
L’icône mode qu’elle pense être, la troisième rappeuse à être sacrée Album Rap de l’année nous a encore servi un beau moment de mode en full Thom Browne. Est-ce qu’on se lassera un jour de ses outfits ? Certainement pas.
Beyoncé en custom Schiaparelli
On parle ici d’une robe sur-mesure, faite par Daniel Roseberry pour Queen B. On adore : le motif bandana/cachemire brodé qui donne une allure très Cowboy Carter, le détail ajouré sous le décolleté, l’effet bling bling mais soft de cette robe toute pailletée et, bien sûr, les gants qui matchent avec le tout.
Cardi B en Roberto Cavalli
Des plumes, des sequins et une coupe sirène, que demander de plus pour être inoubliable sur un red carpet ? Encore une fois, on plonge à pieds joints dans la tendance du Old Hollywood et on a une furieuse envie de mater des films en noir et blanc et de s’offrir un énorme boa.