Forêts vierges, profondeurs sous-marines, grand bord… Sur Prime Vidéo, des documentaires pour contempler la nature comme si vous y étiez

Grand air

Forêts vierges, profondeurs sous-marines, grand bord… Sur Prime Vidéo, des documentaires pour contempler la nature comme si vous y étiez

Et saisir l'ampleur de la crise climatique.

Alors comme ça, on étouffe un peu, serrés façon sardine sur des plages bondées, ou cloîtrés dans une métropole en plein août caniculaire ? Tout n’est pas perdu. À défaut de pouvoir vous offrir au pied levé un vol vers une destination de rêve, optez pour une parenthèse enchantée sur Prime Video, en lorgnant du côté de documentaires axés nature. La vraie de vraie, hein. Contrées luxuriantes, espèces animales majestueuses… Des fenêtres ouvertes sur les merveilles insoupçonnées de “Maman Terre”. Florilège.

 1. La magie muette de Speechless 

Silence, ça tourne ! Fruit de près de 10 ans d’exploration menée dans les régions polaires par le photographe néo-zélandais Richard Sidey, Speechless laisse la parole à la nature. Au sens figuré, comme au sens propre. Ici, aucun fil narratif ne vient perturber le majestueux déroulé d’images. Ambiance méditative – mais pas naïve. L’absence de commentaires humains ne fait pas passer sous le tapis l’influence ravageuse d’homo sapiens sur les paysages qui défilent. De saisissantes vidéos montrant l’affaissement de glaciers sont là pour nous le rappeler : depuis 1998, plus de 28 000 tonnes de glace ont fondu selon les chiffres de WWF. Ce, alors même que ces surfaces sont essentielles à la régulation du climat.

2. Wild Cat, un pote pas comme les autres

Il y a des rencontres comme ça, qui changent une vie. Et ça fonctionne entre humains, mais aussi avec les animaux. La preuve du côté de Wild Cat, où la caméra de Melissa Lesh et Trevor Beck Frost suit attentivement le voyage d’un jeune vétéran britannique qui, après être revenu d’Afghanistan, se rend dans un refuge animalier d’Amazonie pour s’éloigner des fureurs passées. Et dans l’espoir de guérir de son syndrome de stress post-traumatique. Au creux de cette nature sauvage, l’ex-militaire se voit confier un bébé ocelot avec qui il aura tôt fait de nouer un lien étroit. Lequel lui permettra – peut-être ? – de s’arracher à la dépression. Et donner une nouvelle impulsion à sa vie.

3. Objectif Sauvage vous entraîne en zone inconnue – de l’humain !

Eh oui. En 2023, certains sols terrestres demeurent inexplorés. Dans Objectif Sauvage, trois cinéastes suisses s’aventurent au cœur de l’un d’eux : la Chaplin Laguna. Vaste étendue d’eau douce, au cœur de la forêt vierge d’Amazonie bolivienne. Fantasmée tant par les populations autochtones que par le corps scientifique, cette région ne cesse de fasciner. Qu’abrite-elle ? Comment y accéder ? Éléments de réponse, avec l’expédition hors normes de nos Indiana Jones improvisés, qui n’hésiteront pas à braver la boue, l’isolement et les insectes – forcément – pour percer les mystères d’un lieu que d’aucuns augurent “magique”.

4. Tournée profondeurs avec Odyssée des monstres marins

Drôle de passion que celle de Fred Buyle. Voilà des années que ce belge, champion du monde d’apnée, dédie ses jours comme ses nuits aux espèces les plus étonnantes des fonds bleus. Premier “apnéiste scientifique”, il s’engage dans des territoires méconnus pour y recenser des animaux rares menacés. Certains ont même le statut de légende à l’échelle locale, comme l’imposant requin-baleine, que notre enquêteur d’un genre nouveau ira chercher sur les rivages de l’Océan Indien. Une rencontre toute en émotion. Jugez plutôt.

5. Wild Isles : focus sur l’exotisme surprise du bestiaire anglaise

Il aurait certainement fallu bien plus de 5 épisodes, pour que le naturaliste scientifique David Attenborough capture toutes les splendeurs de son pays natal, à travers la série documentaire Wild Isles. La faune british, ennuyeuse ? Détrompez-vous. À coup de panoramas à couper le souffle et d’excursions aux côtés d’orques, échassiers et autres chauves-souris, le scientifique entend bien prouver que cette nature de “proximité” se révèle aussi éblouissante que celles de zones plus médiatisées, car plus reculées. Et toc.