“Allô Houston ? On a un intrus à bord”. Après Medellín et sa plongée au cœur des quartiers argentins interlopes, Prime Video nous propulsera vers l’orbite en accueillant, dès le 6 juillet prochain, une nouvelle comédie française originale : La Tête Dans les Étoiles. Un récit barré, porté par un savoureux casting gravitant autour de l’humoriste Hakim Jemili dont le personnage, par un improbable concours de circonstances, se retrouvera malgré lui sur la station spatiale internationale (ISS).
Gros grabuge à l’horizon, direz-vous. Et vous auriez raison, car ce “fraudeur de l’espace” devra s’improviser astronaute de l’extrême, pour mener à bien une mission cruciale qui le dépasse, à des années – mais alors des années – lumières. Catastrophe, à coup sûr. À moins que… Oui, à moins que le resquilleur ne se révèle, contre toute attente, avoir les épaules ? Question péripéties, en tout cas, ça promet.
Plus galérien, tu meurs
Ça chauffe pour Ali (Hakim Jemili). Grand cœur mais piètre gestionnaire de sa vie, ce trentenaire de banlieue parisienne vivote en gagnant son pain comme livreur de commandes – mollement. Très mollement. On parle d’un “professionnel” capable de faire 5 courses par jour, grand max. Et qui n’hésite pas à dire au revoir aux potes à 13h10 lorsqu’il a un repas à livrer à… Eh ben, 13h10.
Résultat : vivant aux crochets de sa mère (qui “ne sera pas toujours là, mon grand”), celui qu’on appelle affectueusement le “sommelier de la chicha” dans le quartier n’a pas une thune. Alors, lorsque son ancienne compagne (Nawel Madani) lui rappelle que depuis 3 ans, la pension alimentaire de la petite n’a pas été versée, notre looser voit flou. Moyen de s’arranger ? Justement, non. Le juge lui pose un ultimatum : Monsieur a un mois pour verser les 9000 euros dû à son ex-conjointe, ou on lui interdit de voir sa fille.
Astronaute en freestyle
Dos au mur, Ali doit dégotter le plan en or là, maintenant, tout de suite. Ça tombe bien, alors qu’il assiste par hasard à une conférence de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), ce père aimant se voit proposer une coquette somme par une journaliste, en échange d’infos exclusives sur un projet périlleux, qui pourrait bien représenter un (nouveau) grand pas pour l’humanité : la mission Pluton. Soit le plan d’activation du premier réacteur à énergie nucléaire de l’espace, sur l’ISS. Ouais, rien que ça.
Débute alors le subterfuge. Afin de dénicher “la” révélation, Ali se fait passer pour un ingénieur spatial avant de se retrouver par erreur, dans une fusée. Celle qui s’apprête à décoller, en emportant avec elle l’équipage chargé de mener à bien ladite mission Pluton. Avant d’avoir eu le temps de dire “pitié non, je suis claustrophobe, daltonien et asthmatique”, le voilà en orbite, à quelque 400 km de notre Terre mère, sur la plateforme de l’ISS. À lui de convaincre l’ESA que, malgré ses bourdes à répétition, le très burlesque “premier clandestin de l’espace” pourrait être plus qu’un “parasite” à bord. Et – qui sait ? – écrire une nouvelle page de l’histoire spatiale. En prouvant au passage que les enfants des quartiers peuvent, eux aussi, atteindre les étoiles.
De zéro à héros : un conte dont on ne se lasse pas
Pensé comme une fable moderne (Le Petit Prince de Saint-Exupéry n’est jamais loin…), La Tête Dans les Étoiles, réalisé par Emmanuel Gilibert, pioche dans le registre du film-catastrophe spatial (Gravity, en premier lieu) en y incorporant une bonne louche de loufoque pour brosser le coup d’éclat rocambolesque – et inspirant – d’un type auquel personne ne voulait croire mais qui, poussé dans ses retranchements, fera advenir le miracle.
From the bottom to the top, quoi. Le tout à l’appui d’un réjouissant casting, comptant Alice Pol (Supercondriaque), François-Xavier Demaison (Coluche : l’Histoire d’un mec) ou encore Béatrice Rosen (The Dark Night : Le chevalier noir). Une vraie dream team, réunie pour accomplir “la” mission impossible ?
Réponse le 6 juillet, sur Prime Video.