10 ans après tout le monde, j’ai enfin découvert la saga Hunger Games (et je suis team Peeta)

L'œil du Katnix !

10 ans après tout le monde, j’ai enfin découvert la saga Hunger Games (et je suis team Peeta)

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Par François Faribeault

Publié le

Maintenant, je fais le signe de la main en sifflant l’air de la révolte.

Des sagas fantastiques, épiques et héroïques pour teenagers, il en existe à la pelle. Dans les années 2000, on a eu le droit à pas mal de chefs-d’œuvre, comme Harry Potter, Le Labyrinthe, Percy Jackson, Eragon ou Hunger Games. Hélas, les mangas ayant pris une place trop importante dans mon quotidien, je suis passé à côté des aventures de Katniss Everdeen. Alors, plus de dix années après, et pour savoir dans quoi je me lance avant d’aller voir Hunger Games : La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, je me suis fait les quatre films en deux soirées, tous adaptés des best-sellers de Suzanne Collins. Et même à 33 ans, ça reste cool.

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Hunger Games

Dès les premières images, je devine que si j’avais été ado, j’aurais adoré ce film d’introduction. Le contexte est cool : dans un monde post-apocalyptique, un gouvernement dictatorial organise chaque année un battle royale avec des enfants afin de provoquer un mélange de peur et d’espoir chez les tranches pauvres de la population. Pour sauver sa sœur, Katniss Everdeen se porte volontaire aux 74es Hunger Games. Dans l’arène, elle va tirer des flèches sur les gens et gagner grâce au pouvoir de l’amour.

Ce que j’ai préféré : le personnage ambivalent qu’est Katniss, un beau mélange de courage et de doute. Et l’idée globale d’un film qui te balance dans un univers cruel et violent alors que t’as rien demandé, c’est ma came. On dit pas non au triangle amoureux qui commence à se former entre Katniss, Peeta et Gale.

Ce que j’ai moins aimé : pas grand-chose, en fait, on est sur l’introduction d’une saga donc tout est bon à prendre. Allez, s’il faut un défaut, c’est la relation un peu bâclée entre Rue et Katniss. À mon avis, dans le livre, on doit être davantage touché par la mort de la petite fille.

Ma note : 7/10.

Hunger Games : L’Embrasement

Katniss est toute traumatisée de ses premiers Hunger Games. Ça tombe bien, en voilà d’autres. Parce qu’elle a fait la rebelle dans son district et est devenue un symbole d’espoir pour les populations oppressées, le Capitole décide d’organiser des Hunger Games spéciaux avec d’anciens vainqueurs. Ça repart sur un nouveau trauma pour l’archère. Mais cette fois-ci, les choses changent. Katniss et Peeta sont davantage entourés et toute une émulation se crée autour d’eux. Katniss réussit à s’évader et est récupérée par les rebelles pendant que Peeta reste aux mains du Capitole.

Ce que j’ai préféré : Finnick et Johanna, deux personnages secondaires aux caractères bien définis. Le nouveau Haut Juge Plutarch et son rôle caché font aussi une entrée très forte dans le game. La relation Katniss/Peeta prend de l’ampleur, je la préfère largement à Katniss/Gale.

Ce que j’ai moins aimé : les adversaires de Katniss. Les deux premiers films mettent en avant des Tributs de Carrière plus forts que tout le monde, et en une flèche ils se font rincer. On sait que le vrai ennemi est le Capitole mais, les frères, faites un effort, les Tributs des Districts 1 et 2 ont un charisme négatif.

Ma note : 8/10

Hunger Games : La Révolte, partie 1

Terminé, les Hunger Games, ça part en guerre civile. Tout le film est un conflit à distance entre le District 13 et le Capitole. Utilisant la propagande, Katniss affronte à regret Peeta, qui est en train de se faire laver le cerveau avec du shampoing 3 en 1. Alors, ça visite des Districts, ça fait des vidéos Qui est l’imposteur ? avec Squeezie et ça vise un max de buzz afin de remporter la bataille des images. Mais Katniss n’a qu’un souhait, c’est de retrouver l’homme auquel elle tient le plus : Peeta. Après une mission secrète réussie, Peeta est récupéré, mais il est devenu une arme entraînée à tuer Katniss. Triste nouvelle.

Ce que j’ai préféré : le fait que qu’importe le camp où Katniss se trouve, elle n’est qu’un instrument de communication et de propagande. La révélation sur Peeta m’a aussi beaucoup marqué. Hâte de voir la suite concernant leur histoire, car c’est ce qui m’intéresse le plus.

Ce que j’ai moins aimé : peut-être quelques personnages un peu abandonnés, comme Finnick, Effie ou Haymitch. Mais bon, on est dans la peau du Geai Moqueur, elle n’a pas le temps de voir tout le monde.

Ma note : 8/10

Hunger Games : La Révolte, partie 2

On pensait les Hunger Games terminés, mais que nenni ! Dans ce dernier film, Katniss joue encore aux Jeux de la Faim, mais carrément dans le Capitole. Sa troupe et elle ont un objectif : assassiner le président Snow. Katniss évite des pièges mortels, perd ses amis les uns après les autres, se rend compte que la présidente rebelle n’est pas si clean que ça, et tente de respirer un peu dans cette guerre pendant que Peeta combat son conditionnement et son envie irrépressible de tuer la femme qu’il aime. La saga termine sur un pique-nique.

Ce que j’ai préféré : l’état psychologique de Katniss, vraiment j’adore quand les auteurs ne sont pas tendres avec leurs personnages. Prim qui PAF, devient des Chocapic (personnage invisible, sa mort était inutile). La fin m’a aussi plu, je m’en foutais bien du sort du Capitole et des Districts, je souhaitais juste que Katniss et Peeta aient un peu de paix, ce qu’ils ont obtenu. Joie.

Ce que j’ai moins aimé : Finnick qui meurt déjà. Il méritait mieux. Ainsi que la fin un peu attendue, mais on est sur un teen movie, on n’allait pas couper les deux jambes de Katniss et lui enlever Peeta.

Ma note : 7/10

Bilan

J’avais checké les notes globales des films sur le Web, et globalement, les deux premiers films avaient été bien mieux reçus que les deux derniers. Pour ma part, tout se vaut. Je n’ai pas été perdu, je n’ai pas senti de déséquilibre dans la narration et la cohérence des deux personnages principaux. L’univers post-apocalyptique, le concept de divertissement autour d’un jeu cruel et violent, les méandres de la guerre et le fait qu’il n’y ait pas de réel vainqueur sont des points qui font mouche chez moi. Enfin, l’adolescent qui réside en moi s’est vu vraiment ému par les chemins de Katniss et Peeta et l’histoire d’amour qui les lie. J’aurais aimé découvrir Hunger Games en livres.