Le retour de Katy Perry n’a pas fait l’unanimité du côté des critiques, et c’est un euphémisme, tant pour nombre de médias il s’agit d’un échec évident. Même chose pour le retour de Justin Timberlake, dont le dernier album a surtout été balayé par une actualité encombrante à base d’arrestation au volant alors qu’il est alcoolisé. Bref, pour nombre de passionnés de pop culture, l’autrice de ces doux mots en tête, les artistes des années 2010 c’était ciao, bye bye, cessez de nous importuner avec des come-back ratés sentant aussi fort le réchauffé.
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Et puis, il y a “Die With A Smile”, de Lady Gaga et Bruno Mars, qui semble s’être échappé le temps d’un instant de sa résidence à Vegas (pour l’anecdote, une sombre rumeur disait le chanteur “piégé” à Vegas car il aurait une dette de 50 millions de dollars envers un casino, lunaire) pour nous concocter ce petit bop fortement chargé en miel. Alors ne nous faites pas dire ce qu’on n’aurait osé penser. Non, le morceau n’est pas très original, les deux noms associés sonnaient même assez random (c’est vrai ça, pourquoi eux ensemble ?) et à la première écoute, il sonne comme un morceau entendu dans la série Glee, tant il est léger, facile et sirupeux. Et puis, il y a la deuxième écoute et la troisième. Et… trop tard. On tombe dedans.
C’est simple mais efficace, la voix des deux artistes se mariant parfaitement bien, chacun reprenant sur la note où l’autre s’est arrêté. Comme dirait un ancien collègue, Tjitji, que je salue particulièrement ces jours-ci :“c’est déjà culte. C’est le morceau qu’on passera aussi bien en mariage qu’en enterrement”. Ce côté “triste joie” y participe pleinement.
Et puis, évidemment, il y a ce moment de folie de Lady Gaga dans le clip, caractérisé par une danse tellement “américaine”, tendrement cliché et cinématographique, si bien que beaucoup disent que la choré sera certainement dans le Joker : Folie à Deux, où elle donne la réplique à Joaquin Phoenix. La danse est évidemment déjà virale et il est impossible de ne pas vouloir l’imiter, ce qui poussera la pop star à la reproduire sur scène, à n’en douter. Mais qui oserait s’en plaindre ?