La sortie tant attendue de la mixtape collaborative de Tiakola, BDLM VOL.1, a suscité un véritable engouement parmi les passionnés de rap. Dès les premières heures, les réseaux sociaux ont été inondés de messages d’admiration, de tweets humoristiques et de réactions pleines d’émotion, témoignant de l’impact du projet. Si, à chaud, on est très tentés de qualifier BDLM VOL.1 de “no-skip”, prenons un moment pour parler de quatre points forts qui illustrent la créativité et la puissance de ce projet.
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#1. La sortie de la mixtape est accompagnée de 14 visuels !
Tiakola nous a fait une Beyoncé avec Lemonade en accompagnant la sortie de sa mixtape de 14 visuels signés Alex Haze. Un mouv audacieux qui témoigne de sa volonté de définitivement marquer les esprits et, pour reprendre ses mots, “faire avancer notre musique”. Une proposition qui hisse le projet à un tout autre niveau rarement vu en France. Chaque visuel apporte une nouvelle dimension aux titres et enrichit l’expérience d’écoute du public. Les travaux sont monstrueux.
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#2. Peut-être que le T dans T-Pain prophétisait Tiakola, on ne sait pas…
En 2022, dans “M3” de Théodore en featuring avec Tiakola, ce dernier nommait déjà T-Pain comme étant une inspiration. On pouvait alors l’entendre chanter : “Tous les matins, dans ma tête, y avait du Akon, T-Pain”. Cette semaine, pour GQ, il a réaffirmé comment la musique de T-Pain avait joué un grand rôle dans le façonnement de sa musique, et dans BDLM VOL.1, c’est d’autant plus flagrant. On peut notamment ressentir l’influence mélodieuse de T-Pain dans les refrains de “PONA NINI” et de “FORMIDABLE” ou encore dans le sample autotuné de “FAST LIFE & FAMILLE”, tout en gardant la Tiakola Touch et sa mélo si particulière.
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#3. Le R&B très bien représenté dans le projet
Dans le volume 1 de BDLM, on retrouve de nombreux artistes de la scène R&B francophone : RnBoi et Monsieur Nov sur “RESTE-LÀ”, Sonny Rave et JEY BROWNIE (qui s’inspire grandement du R&B dans sa musique) sur “GRAND PRIX”, ou encore Ronisia sur “Y.J”. Et puisqu’on parle de R&B, on est forcés de souligner le sample et l’interpolation de “Dilemma” de Nelly et Kelly Rowland sur “1h55” sur lequel figurent Rsko et Hamza.
#4. Le couplet de trois minutes de Jolagreen23 sur “FAST LIFE & FAMILLE”
L’électricité du studio pour “FAST LIFE & FAMILLE” ? 0 % de gaspillage. Sur ce morceau, on retrouve Tiakola, HK La Paille et, surtout, un Jolagreen23 totalement habité qui a lâché un couplet de trois minutes chargé en âme et en puissance. Trois minutes. Il a absolument tout donné ; fluidité, flow, sens du rythme, storytelling et charisme : il s’est totalement approprié le son. Qui es-tu vraiment, Jolagreen23 ?
#5. La composition harmonieuse des featurings
Tiakola a brillamment orchestré les collaborations sur BDLM VOL.1, faisant des featurings l’une des forces du projet. Chaque invité est pertinent et chacun d’entre eux parvient à trouver sa lumière. Ce qui représente un gros challenge à relever quand on compose un projet avec autant d’artistes. Tiakola a eu un vrai rôle de producteur dans cette mixtape et il a mis une intention particulière dans la composition de ces featurings. C’est ce qu’il a révélé dans son interview pour GQ : “J’ai bossé le projet en faisant une tracklist avant d’imaginer les chansons. Les featurings ne sont pas choisis au hasard, il y a des liens entre les artistes. […] Ça m’a fait évoluer dans mon expérience de producteur. M’adapter aux plus jeunes, prendre du recul, se concentrer à 100 % sur la créativité… Il faut connaître les compétences de chaque artiste. J’ai appris autant des jeunes que des grands noms.” Avec BDLM, Tiakola démontre avec brio sa capacité à endosser cette nouvelle casquette de producteur. Il prouve qu’il sait chanter et rapper mais aussi qu’il sait sublimer les connexions artistiques avec un bon équilibre et une bonne vision créative.
Ce projet donne un coup de projecteur énorme sur les artistes issus des cultures populaires, et ce, d’une manière inédite. Il célèbre l’abondance de créativité tout en donnant aux artistes une reconnaissance à la hauteur de leur talent. Comme l’a si bien dit @pjm_sanrio sur X/Twitter : “Ici c’est la France de Tiakola, je bute celui qui parle mal de lui”.
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