Attention, pour ceux qui ne seraient pas habitués à TikTok et son humour parfois bien particulier, mouillez-vous la nuque.
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Reprenons depuis le début. Le 8 mars, une vidéo circule sur les réseaux sociaux. On y voit Favé, jeune rappeur français, être passé à tabac par plusieurs jeunes dans les rues du Mans. Hormis le caractère violent de la vidéo, très vite, Internet s’est joué de lui.
Déjà sur X/Twitter, les vannes plus ou moins méchantes ont démarré. Comportement classique venant de cette application, mais là où on n’attendait pas ce qu’Internet appelle un “pressing”, c’est sur TikTok. Un utilisateur qui répond au nom de “Sully” a commencé à poster des “top 10” aux catégories bien étranges.
@sullymax Les rappeurs qui se sont fait DJOUFARA 👊🏾 #francetiktok #francetiktok🇫🇷 #rapfr #rapfrancais #favé ♬ son original - Sully 🏴☠️
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La voix en IA, le montage assez simpliste, ces tops ont fait rire tout TikTok à grands coups de millions de vues. L’appât des statistiques a eu raison de Sully qui a enchaîné les vidéos sur Favé et Kerchak. Un succès amenant un autre, les autres créateurs ont saisi le filon et la “trend” a échappé des mains de TikTok comme une traînée de poudre.
Un vieux dicton dit que les blagues les plus drôles sont souvent les plus courtes et la blague qui dure depuis plus d’une semaine commence à être redondante, surtout pour le principal concerné. Les dizaines de tiktoks, les tweets et les médias, beaucoup commencent à voir cette trend comme un running gag qui dure un peu et qui tourne au harcèlement. Même Sully a arrêté ses TikToks, c’est pour dire. On a bien ri, maintenant il faut qu’Internet passe à autre chose.
