Cannelloni et JVLIVS Prequel en exclu : le résumé d’un resto pas comme les autres

Cannelloni et JVLIVS Prequel en exclu : le résumé d’un resto pas comme les autres

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@anouar_hendrixx

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Par Simon Dangien

Publié le

On était à Giulio, le restaurant éphémère de SCH et on a pu écouter l’album en avant-première.

Dans deux jours, vendredi 31 mai, l’un des plus grands rappeurs français actuels revient avec un nouvel album très attendu. SCH s’apprête à dévoiler le troisième épisode de sa grande série JVLIVS Prequel : Giulio. Si on connaît déjà la cover ainsi que la tracklist, on vous avait aussi dévoilé dans une vidéo un court extrait du premier single, “Cannelloni”. Un extrait qui était alors caché dans une boîte d’oignons, ingrédient obligatoire pour confectionner la recette de pâtes du S. Les oignons, ça va deux minutes, il est maintenant temps de passer au plat de résistance.

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Le rappeur marseillais avait prévenu, certains chanceux allaient pouvoir écouter l’album JVLIVS Prequel en avant-première dans son restaurant éphémère, Giulio, les 28 et 29 mai. Oui, on a fait partie de ces chanceux avec mon collègue Timothée, et on ne va pas se plaindre. Il est 11 h 30 et on crève déjà de faim à l’idée de goûter ce mets que l’on voit partout depuis des jours (même sur le site de recettes Marmiton). Il est donc l’heure de prendre la direction de Giulio, situé dans le 4e arrondissement de Paris.

Devanture floquée SCH, décorations… tout y est. Rien ne semble en trop, sauf peut-être une petite chose indispensable de nos jours et qui tient dans une poche. Oui, à l’entrée, les téléphones de tous les clients du resto sont confisqués et placés dans un étui refermable impossible à ouvrir seul, et ce dans un souci de confidentialité afin d’éviter tout leak potentiel de l’album. Pour le coup, si vous attendiez quelques vidéos ou extraits de la session d’écoute qui va suivre, c’est dead, mais c’est là que la magie du papier opère puisqu’on peut quand même tout vous raconter grâce à notre mémoire, ou ce qu’il en reste.

Nous sommes donc installés et placés à côté de celui que l’on appellera le fan numéro un du S. Rapidement, les cannelloni arrivent sur notre table et la dégustation peut démarrer. Mais cette dégustation, assez goûtue d’ailleurs, est vite stoppée par l’arrivée de l’intro de l’album qui résonne dans les enceintes du resto. On comprend alors que l’écoute démarre et pendant une petite heure, on restera sagement assis, attentifs, lâchant (quand même) quelques coups de fourchettes furtifs dans nos assiettes au moment des transitions de titres.

Première écoute sous bruit de fond : le verdict

À côté de nous, le fan numéro un du Scélérat était en feu durant quasiment toute l’écoute, et on peut le comprendre sur certains points. Même si l’avant-première de l’album ne s’est pas faite dans les meilleures conditions (pas mal de bruit puisque ça reste un restaurant) et qu’il était donc impossible de capter les détails musicaux ou certains textes, on a pu se rendre compte que l’on était face au retour d’un SCH affûté, comme animé d’une force qu’on n’attendait énormément et qui rappelle les premières heures du phénomène.

Certains morceaux puissants aux très bons refrains ont su nous conquérir à la première écoute et il va être très intéressant de pouvoir les réentendre dans des conditions plus propices. Pour le moment, et après une seule digestion, difficile de dégager une cohérence globale évidente dans l’album mais les performances du S semblent clairement au niveau, ce qui nous a fait passer un excellent repas, tout en réalisant la chance que l’on avait de faire partie de ce panel de premiers auditeurs.

À la fin de cette première écoute, les membres de l’équipe du S ont bien voulu libérer nos pauvres téléphones esseulés et voici la seule photo que j’ai prise sur place. Oui, elle n’est pas folle.

Quand il n’y avait plus de cannelloni ni de musique.

Sinon, voici de meilleures images qui vous aideront à mieux comprendre l’ambiance dans laquelle nous étions plongés.