De Mickey 17 à Avatar 3 ou 28 ans plus tard, les films qu’on attend le plus en 2025

De Mickey 17 à Avatar 3 ou 28 ans plus tard, les films qu’on attend le plus en 2025

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© ARP Sélection/Universal Pictures/StudioCanal/Warner Bros.

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Par Adrien Delage

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La cuvée cinéma 2025 s'annonce clairement exceptionnelle, avec des œuvres insolites, intimistes et le retour de grosses sagas à pop-corn.

Un parfait inconnu de James Mangold (Searchlight Pictures) — en salle le 29 janvier

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Qui dit nouvelle année dit forcément nouveau biopic. Cette fois, c’est la vie de Bob Dylan qui a droit au traitement cinégénique. Timothée Chalamet campe le crooner américain dans ce long réalisé par James Mangold, qui s’était déjà essayé avec brio à l’exercice du biopic avec Walk the Line en 2005. Un parfait inconnu reviendra plus précisément sur le tournant qu’a pris la carrière de Dylan au milieu des années 1960, avec son passage clivant de l’acoustique à l’électrique.

La Pampa d’Antoine Chevrollier (Tandem) — en salle le 5 février

Jojo et Willy, deux adolescents qui ont grandi dans la campagne du Maine-et-Loire, partagent une passion commune pour la motocross. Un lourd secret va venir perturber leur amitié. C’est une chronique intimiste et poignante parfois proche du documentaire, qui a séduit lors de son passage dans la Semaine de la Critique du dernier Festival de Cannes. Avec les révélations Sayyid El Alami (Oussekine) et Amaury Foucher.

Presence de Steven Soderbergh (Dulac Distribution) — en salle le 5 février

Deux ans après le dernier volet de la saga Magic Mike, Steven Soderbergh revient avec un projet des plus étranges. Dans Presence, une famille découvre qu’une entité maléfique hante sa nouvelle maison dans une banlieue des États-Unis. Un thriller psychologique filmé depuis le point de vue du fantôme, sur un scénario de David Koepp (Jurassic Park, Mission impossible, Spider-Man).

Maria de Pablo Larraín (ARP Sélection) — en salle le 5 février

Après Jackie et Spencer, Pablo Larraín poursuit sa trilogie de biopics féminins avec Maria, consacré à la cantatrice grecque Maria Callas. Angelina Jolie incarne le rôle principal dans ce drame qui revient sur les dernières années de sa vie à Paris dans les seventies. Après une carrière grandiose au cours du XXe siècle, Maria devra faire face à la perte de ses facultés vocales et donc renoncer définitivement à son plus grand talent. C’est un film qui a fait sensation à la dernière Mostra de Venise, sur un scénario de Steven Knight (Peaky Blinders, Les Promesses de l’ombre).

Captain America: Brave New World de Julius Onah (Walt Disney Studios Motion Pictures) — en salle le 12 février

Une poignée d’enjeux majeurs pèse sur le premier film du MCU de 2025 : relancer la machine pour préparer le gros crossover Avengers: Doomsday prévu en 2026, introniser Sam Wilson en tant que Captain America dans le cœur des fans et faire de Red Hulk un personnage à part entière à l’aide du charisme d’Harrison Ford. Ce n’est pas simple quand on sait que l’univers étendu Marvel repart sur un rythme effréné cette année, avec trois films prévus au cinéma et plusieurs spin-off en série attendus sur Disney+.

The Brutalist de Brady Corbet (Universal Pictures International France) — en salle le 12 février

Attention, on tient probablement ici un des grands films de l’année. The Brutalist est déjà reparti avec trois récompenses aux Golden Globes, dont celle du Meilleur film dramatique, tandis que son réalisateur Brady Corbet a reçu le Lion d’argent à la dernière Mostra de Venise. Ce drame d’époque, découpé en trois parties et qui se déroule quelque temps après la Seconde Guerre mondiale, raconte le périple de László Toth, un architecte juif qui a survécu miraculeusement à la Shoah et souhaite désormais vivre une meilleure vie aux États-Unis.

C’est un film exigeant (plus de 3 h 30) mais porté par un Adrien Brody exceptionnel, dans un rôle tragique qui fait forcément écho à celui bouleversant de Władysław Szpilman dans Le Pianiste.

The Gorge de Scott Derrickson (Apple TV+) — sur Apple TV+ le 14 février

Quatre ans après sa dernière proposition horrifique, Black Phone, le réalisateur Scott Derrickson change de registre avec The Gorge, un film de plateforme bourré d’action. Il met en scène deux agents d’élite, incarnés par Anya Taylor-Joy et Miles Teller, postés dans deux tours de surveillance séparées par un immense précipice, où sommeille un mal capable de détruire l’humanité. Le scénario du film, écrit par Zach Dean, était sur la fameuse “Black List” de Hollywood depuis cinq ans, et on a hâte de voir le résultat de cette plongée littérale en enfer.

The Monkey d’Oz Perkins (Metropolitan FilmExport) — en salle le 19 février

On attend avec une certaine impatience le nouveau film d’Oz Perkins, qui a fait forte impression l’année dernière avec le très convaincant Longlegs et son Nicolas Cage aussi méconnaissable que terrifiant. Cette fois, le réalisateur américain nous propose une adaptation de la nouvelle Le Singe signée Stephen King, où un jouet mécanique en apparence inoffensif devient le cauchemar de deux frères jumeaux.

Queer de Luca Guadagnino (Pan Distribution) — en salle le 26 février

Alors que Challengers pourrait rafler bon nombre de statuettes à la prochaine cérémonie des Oscars, Luca Guadagnino est déjà passé à un autre film. Le cinéaste italien continue son exploration des affres des relations humaines, cette fois homosexuelles comme le titre du film l’indique, Queer, lorsqu’un écrivain s’éprend de manière obsessionnelle pour un jeune homme qui le rejette. Daniel Craig et Drew Starkey incarnent ce couple impossible dans ce drame introspectif, adapté de l’œuvre éponyme de William S. Burroughs.

A Real Pain de Jesse Eisenberg (Searchlight Pictures) — en salle le 26 février

Trois ans après When You Finish Saving the World, Jesse Eisenberg passe une nouvelle fois derrière la caméra pour A Real Pain, une comédie dramatique indé où deux cousins américains se rendent en Pologne pour remonter les traces de leurs origines et comprendre le rôle de leurs grands-parents pendant la Seconde Guerre mondiale en visitant notamment un ancien camp de concentration. Jesse Eisenberg a réuni un casting solide autour de lui, avec la présence de Kieran Culkin (Succession), Will Sharpe (The White Lotus) et Jennifer Grey (Dirty Dancing).

Mickey 17 de Bong Joon-ho (Warner Bros. France) — en salle le 5 mars

Après le succès triomphal de Parasite, son chef-d’œuvre incontesté, Bong Joon-ho revient avec une comédie noire de science-fiction au pitch absurde (et qui nous rend forcément ultra-curieux). Dans Mickey 17, Robert Pattinson incarne des clones envoyés à la mort pour coloniser un monde de glace appelé Niflheim. À chaque mort, Mickey garde les souvenirs traumatisants de sa version précédente, jusqu’à ce que le cycle mortel se brise. Avec Steven Yeun, Mark Ruffalo et Toni Collette au cast, mais aussi et surtout la légende Darius Khondji (Seven, The Immigrant, Okja) à la photo.

The Insider de Steven Soderbergh (Universal Pictures International France) — en salle le 12 mars

Les fans de Soderbergh seront gâtés cette année avec un deuxième film signé par le réalisateur américain. Avec The Insider, il change complètement de style par rapport à Presence, avec un thriller d’espionnage porté par Cate Blanchett et Michael Fassbender. Une ambiance à la Mr. et Mrs. Smith, puisque les deux acteurs campent un couple d’espions confrontés au dilemme impossible : choisir entre leur amour ou la réussite de leur mission. Une nouvelle fois, Soderbergh peut compter sur la participation de David Koepp au scénario.

Parthenope de Paolo Sorrentino (Pathé Films) — en salle le 12 mars

De longs plans oniriques de Naples, des symboliques mythologiques de partout et une muse sublime avec la jeune actrice Celeste Dalla Porta : pas de doute, Parthenope est un film de Paolo Sorrentino pur jus. Présentée en avant-première à Cannes, cette relecture du mythe de la sirène grecque fut un de nos coups de cœur du Festival l’année dernière. Il est troublant, sensuel, contemplatif, parfois hypnotique certes, mais irrémédiablement sincère et émouvant dans son histoire d’amour intemporel.

The Alto Knights de Barry Levinson (Warner Bros. France) — en salle le 19 mars

Vous prendrez bien une double dose de Robert De Niro pour ouvrir le printemps 2025 ? L’acteur américain campera deux parrains rivaux de la mafia new-yorkaise dans The Alto Knights, le nouveau film de Barry Levinson. Autrefois frères d’armes, Frank Costello et Vito Genovese vont désormais s’affronter et changer à jamais le visage de la mafia italo-américaine. Sur un script de Nicholas Pileggi, l’auteur des Affranchis et de Casino.

Blanche-Neige de Marc Webb (Walt Disney Studios Motion Pictures) — en salle le 19 mars

Après La Petite Sirène ou encore La Belle et la Bête, Disney va de nouveau transposer l’une de ses princesses emblématiques en live action. Et pas n’importe laquelle en 2025, puisqu’il s’agira de Blanche-Neige, issue du tout premier classique d’animation des studios aux grandes oreilles. Rachel Zegler incarnera la célèbre héroïne, accompagnée de Gal Gadot en terrible Reine-sorcière. Reste à voir ce que donneront les sept nains créés numériquement, leur conception ayant retardé à plusieurs reprises la production du film suite à différentes polémiques.

Sinners de Ryan Coogler (Warner Bros. France) — en salle le 16 avril

Pour leur quatrième collaboration, Ryan Coogler et Michael B. Jordan tentent de remettre au goût du jour le film de vampire. Dans Sinners, le nouveau Rocky interprète deux frères jumeaux, Elijah et Elias, qui sont confrontés à des phénomènes surnaturels dans la Louisiane des années 1930. Avec en prime le génial compositeur Ludwig Göransson (Black Panther, Oppenheimer, The Mandalorian) à la musique.

Thunderbolts* de Jake Schreier (Walt Disney Studios Motion Pictures) — en salle le 30 avril

Avant le grand rassemblement des Avengers en 2026, le MCU réunira plusieurs antihéros dans le crossover Thunderbolts*. Dans cette équipe de bras cassés, on retrouvera notamment Yelena Belova (Florence Pugh), Bucky Barnes (Sebastian Stan), Ava Starr (Hannah John-Kamen), John Walker (Wyatt Russell) ou encore Alexei Shostakov (David Harbour). Envoyé en mission suicide, le petit groupe va se retourner contre leur patronne, Valentina de Fontaine, dont les intentions restent incertaines.

Mission impossible : The Final Reckoning de Christopher McQuarrie (Paramount Pictures) — en salle le 21 mai

C’est le huitième et ultime (enfin, si Hollywood le veut bien) volet des aventures d’Ethan Hunt, toujours campé par l’increvable Tom Cruise. On s’attend évidemment à un feu d’artifices de cascades et autres séquences spectaculaires dans cette suite directe de Dead Reckoning, qui pourrait ouvrir ou fermer l’édition 2025 du Festival de Cannes avec une avant-première toute trouvée. La dernière péripétie de l’équipe Mission impossible sera un des événements cinéma de l’année, à ne rater sous aucun prétexte.

Lilo et Stitch de Dean Fleischer Camp (Walt Disney Studios Motion Pictures) — en salle le 21 mai

À peine deux mois après Blanche-Neige, Disney proposera une seconde adaptation en live action cette année. Un film culte pour les Millenials qui ont grandi avec la douce sonorité d’“Aloha” dans Lilo et Stitch. Hawaï, Jumba, Nani, la planète Turo et tous les éléments enchanteurs du dessin animé seront de la partie, dont Chris Sanders, la voix originale du petit extraterrestre aussi adorable que chaotique.

Ballerina de Len Wiseman (Metropolitan Filmexport) — en salle le 4 juin

Ana de Armas vient concurrencer Keanu Reeves en personne dans ce spin-off de John Wick, qui se déroule entre les chapitres 3 et 4 de la saga. L’actrice joue Eve Macarro, danseuse de ballet élevée à la dure et devenue une pro de la baston, désormais prête à se venger des assassins de sa famille. Keanu Reeves passera une tête dans ce film dérivé, marqué aussi par l’une des dernières apparitions de Lance Reddick dans la peau de Charon, après sa mort en mars 2023.

Elio de Domee Shi, Madeline Sharafian et Adrian Molina (Walt Disney Studios Motion Pictures) — en salle le 18 juin

À chaque année son Pixar et 2025 n’échappera pas à la règle. Après Vice-versa 2, le studio d’animation introduira un tout nouveau personnage avec Elio, un petit garçon de onze ans qui a du mal à s’intégrer à l’école et se retrouve du jour au lendemain de l’autre côté de la galaxie, érigé à sa grande surprise comme ambassadeur intergalactique. La réalisation principale a été confiée à Domee Shi, qui a déjà fait ses preuves chez Pixar avec le court-métrage Bao et le très bon Alerte rouge, sortis respectivement en 2018 et 2022.

28 ans plus tard de Danny Boyle (Sony Pictures Releasing France) — en salle le 18 juin

Qui aurait cru, en 2002, qu’une histoire postapocalyptiques de zombies en Grande-Bretagne deviendrait une trilogie à part entière ? Pourtant, après un deuxième volet sorti en 2007, Danny Boyle revient à la réalisation pour 28 ans plus tard. Malgré les décennies passées, le monde est toujours en proie à un virus échappé d’un laboratoire, qui a décimé une partie de la population et transformé l’autre en morts-vivants. On suivra cette fois un petit groupe de survivants composé notamment d’Aaron Taylor-Johnson, Jodie Comer et Ralph Fiennes.

Une suite, intitulée The Bone Temple, a déjà été confirmée par Sony, alors que Danny Boyle passera le relais à la réalisatrice Nia DaCosta (Candyman, The Marvels).

F1 de Joseph Kosinski (Warner Bros. France) — en salle le 25 juin

Avis aux fans de Drive to Survive et de sports mécaniques : Brad Pitt campera un pilote de Formule 1 sur le retour après une retraite avortée, afin de coacher un jeune poulain joué par Damson Idris (Snowfall, Black Mirror). Pour les besoins du film, Joseph Kosinski et ses équipes ont construit un paddock grandeur nature et imaginé une écurie fictive, avant de tourner sur plusieurs lieux emblématiques du championnat F1 dont le circuit de Silverstone, en Grande-Bretagne. Brad Pitt conduira même une Formule 2 reconditionnée en monoplace pour impressionner tout le monde et se prendre, le temps d’un film, pour Max Verstappen.

La Mission de l’espace de Jean-Pascal Zadi (Gaumont Distribution) — en salle le 25 juin

© <em>Tout simplement noir</em>/Gaumont Distribution

Il n’y avait personne d’autre que Jean-Pascal Zadi pour inventer un pitch de comédie aussi farfelu, pertinent et contemporain. Dans La Mission de l’espace, le monde s’apprête à vivre un événement révolutionnaire : la première mission spatiale entièrement organisée par le continent africain et ses diasporas. L’objectif est de visiter une planète très lointaine, Nardal, qui pourrait accueillir à terme une colonie terrestre si la Terre devenait inhabitable, mais uniquement réservée aux Africains.

On attend avec impatience la nouvelle prouesse comique de Zadi, cinq ans après l’excellent Tout simplement noir.

Jurassic World : Renaissance de Gareth Edwards (Universal Pictures International France) — en salle le 2 juillet

© Universal Pictures

Après l’échec critique (mais pas financier) de la trilogie Jurassic World, Universal remet une pièce dans la machine préhistorique créée par Spielberg dans les années 1990. Cette fois, il y a du beau monde aux commandes : Gareth Edwards, jeune réalisateur britannique de talent (Godzilla, Rogue One, The Creator), et David Koepp, le scénariste des deux premiers films Jurassic Park, ou encore du Spider-Man de Sam Raimi et du Panic Room de David Fincher, décidément de partout cette année. Ça promet aussi devant la caméra, avec l’arrivée de Scarlett Johansson et Mahershala Ali dans cet univers nostalgique.

Superman de James Gunn (Warner Bros. France) — en salle le 9 juillet

Le Snyderverse est mort, vive le Gunnverse. James Gunn lancera officiellement son univers étendu DC au cinéma avec Superman, où David Corenswet aura la lourde tâche de prendre la relève du charismatique Henry Cavill. Au vu des premières images, on peut s’attendre à une adaptation du super-héros bien plus pulp et fidèle aux comics, avec l’introduction de personnages très cartoons comme le chien Krypto, et le retour du slip rouge emblématique (mais un poil kitsch) de l’Homme d’acier.

The Fantastic Four: First Steps de Matt Shakman (Walt Disney Studios Motion Pictures) — en salle le 23 juillet

© Marvel Studios

Troisième et dernier film du MCU de l’année et pas des moindres : l’introduction des Quatre Fantastiques dans l’univers étendu, après le plantage du reboot par la Fox en 2015. Reed Richards (Pedro Pascal), Johnny Storm (Joseph Quinn), Susan Storm (Vanessa Kirby) et Benjamin Grimm (Ebon Moss-Bachrach) deviendront respectivement Mister Fantastic, la Torche humaine, la Femme invisible et la Chose dans cette énième origin story.

Au programme : l’arrivée de l’antagoniste Galactus (Ralph Ineson), de leur acolyte la Surfeuse d’argent (Julia Garner) mais probablement aussi le retour de Robert Downey Jr., cette fois dans la peau de la Némésis des Quatre Fantastique, Victor Von Doom alias le Docteur Fatalis.

Freakier Friday de Nisha Ganatra (Walt Disney Studios Motion Pictures) — en salle le 6 août

© Walt Disney Pictures

Plus de 20 ans après Freaky Friday : Dans la peau de ma mère, Jamie Lee Curtis et Lindsay Lohan se retrouvent dans une suite tout aussi rocambolesque. La mère et la fille vont encore une fois échanger leur corps et donc leur vie, le temps d’une expérience troublante. Pour un shot de nostalgie maximum, les deux actrices ont convaincu tout le cast de faire partie de l’aventure, de Chad Michael Murray à Mark Harmon en passant par Lucille Soong, la “sorcière” à l’origine des soucis de Tess et Anna.

The Conjuring: Last Rites de Michael Chaves (Warner Bros. France) — en salle le 10 septembre

© Warner Bros. Pictures

Suite et fin des aventures horrifiques de Lorraine et Ed Warren avec cet ultime opus de la franchise lancée par James Wan en 2013. Le couple expert en démonologie et exorcismes divers nous fera frissonner dans une intrigue inédite, et pour le moment complètement mystérieuse. Michael Chaves, qui avait déjà réalisé Conjuring : Sous l’emprise du Diable, est de retour pour ce Last Rites qu’on espère à la hauteur pour conclure l’une des meilleures sagas horrifiques mainstream de la décennie passée.

The Bride de Maggie Gyllenhaal (Warner Bros. France) — en salle le 25 septembre

© Warner Bros.

Cette année, on aura droit à deux films sur la créature de Frankenstein. Enfin, pas tout à fait, puisque Maggie Gyllenhaal s’intéressera plus précisément à l’épouse du monstre dans The Bride, son deuxième film en tant que réalisatrice. Christian Bale campe la créature en quête d’une femme, tandis que Jessie Buckley (The Lost Daughter, Chernobyl) sera la fameuse fiancée créée par Mary Shelley. Le reste du casting en impose, avec notamment Penélope Cruz, Peter Sarsgaard, Annette Bening mais aussi Jake Gyllenhaal, le frère de Maggie.

Michael d’Antoine Fuqua (Universal Pictures International France) — en salle le 1er octobre

© Universal Pictures

On y est, 2025 sera l’année où le premier biopic consacré à Michael Jackson verra le jour. Pour camper le roi de la pop, Universal est allé piocher directement dans sa famille puisque c’est son neveu, Jaafar Jackson, qui l’incarnera pour son premier rôle au cinéma. Le jeune comédien pourra compter sur l’expérience du réalisateur Antoine Fuqua, plutôt habitué aux films d’action (Training Day, Equalizer, La Rage au ventre). Michael promet de survoler toute la carrière solo de MJ, d’Off the Wall à Invincible en passant inévitablement par Thriller.

Marcel et Monsieur Pagnol de Sylvain Chomet (Wild Bunch Distribution) — en salle le 15 octobre

© What The Prod

Après avoir surpris le monde entier (et touché un petit pactole) avec l’introduction animée de Joker : Folie à deux, Sylvain Chomet (Les Triplettes de Belleville) revient en 2025 avec un long-métrage d’animation en hommage à la vie de l’écrivain et réalisateur Marcel Pagnol. Ce projet, décrit comme un biopic onirique et burlesque, passera probablement par le Festival d’animation d’Annecy. Il reviendra sur sa collaboration avec la journaliste Hélène Lazareff du magazine Elle dans les années 1950, qui va le pousser à écrire une trilogie intimiste sur sa jeunesse, Souvenirs d’enfance.

Chien 51 de Cédric Jimenez (StudioCanal) — en salle le 15 octobre

© Studiocanal

Après les très réalistes BAC Nord et Novembre, Cédric Jimenez s’aventurera dans un monde dystopique avec le film de S.F. Chien 51. C’est une adaptation du roman éponyme de Laurent Gaudé, qui nous plonge dans un Paris futuriste où ses arrondissements sont divisés par classe sociale et surveillés par une intelligence artificielle appelée Alma. Chien 51 sera clairement l’un des blockbusters français de l’année, avec un casting quatre étoiles emmené par Adèle Exarchopoulos, Gilles Lellouche, Louis Garrel, Romain Duris et Artus.

Bugonia de Yórgos Lánthimos (Universal Pictures International France) — en salle le 5 novembre

© Save the Green Planet!/CJ Entertainment

Qui peut stopper Yórgos Lánthimos ? Le réalisateur grec va sortir trois films en trois ans, toujours avec sa muse du moment Emma Stone. En 2025, ce sera Bugonia, une comédie de science-fiction qui est en réalité un remake anglophone du film sud-coréen Save the Green Planet! de Jang Joon-hwan. Un pitch complètement loufoque (deux hommes conspirationnistes kidnappent la patronne d’une énorme boîte, persuadés qu’elle est une extraterrestre infiltrée pour détruire la Terre), avec en prime le retour de Jesse Plemons, lauréat du Prix d’interprétation masculine au dernier Festival de Cannes pour Kinds of Kindness.

Predator: Badlands de Dan Trachtenberg (The Walt Disney Company France) — en salle le 5 novembre

© Disney+

Ça aura pris du temps, mais la saga Predator retrouve enfin le chemin du grand écran. Grâce au succès de Prey, diffusé uniquement sur la plateforme Hulu (et Disney+ chez nous) en 2022, le réalisateur Dan Trachtenberg a convaincu 20th Century Studios de lui dérouler le tapis rouge avec une sortie en salle. Dans ce Predator: Badlands, présenté comme un film standalone par rapport à la franchise créée par les frères Jim et John Thomas, Elle Fanning fera face au terrible alien dans un opus encore très mystérieux, qui profitera des paysages sublimes de la Nouvelle-Zélande.

The Running Man d’Edgar Wright (Paramount Pictures) — en salle le 5 novembre

© <em>Running Man</em>/TriStar

Très discret depuis la sortie de Last Night in Soho en 2021, Edgar Wright reviendra cette année avec un projet ambitieux. Le cinéaste britannique se lancera dans une nouvelle adaptation du roman Running Man de Stephen King, déjà adapté une première fois en 1987 dans un film de Paul Michael Glaser avec Arnold Schwarzenegger. Glen Powell (Tout sauf toi, Twisters) prendra la relève de l’acteur dans ce récit sombre et dystopique, où des jeux télévisés sadiques font fureur aux États-Unis.

Wicked: For Good de Jon M. Chu (Universal Pictures International France) — en salle le 26 novembre

© Universal Pictures

Après avoir tout cassé au box-office 2024, Wicked reviendra pour une seconde et dernière partie fin 2025. Ariana Grande et Cynthia Erivo reprendront évidemment les rôles de Galinda et Elphaba, alors que le Pays d’Oz traverse une période d’incertitudes. Désormais considérée comme maléfique, Elphaba est surnommée la Méchante sorcière de l’Ouest par les habitants à l’inverse de Galinda, cheffe de file ultra-populaire du Magicien d’Oz. Au programme, une poignée de nouvelles chansons et de douceurs oniriques dans ce Wicked: For Good, toujours adapté de la pièce musicale culte de Broadway.

Avatar: Fire and Ash de James Cameron (The Walt Disney Company France) — en salle le 17 décembre

© Dylan Cole/Disney Illustrated

L’année 2025 se conclura de toute beauté avec le troisième opus de la saga folle imaginée et réalisée par James Cameron : Avatar. Sur Pandora, ce sera l’occasion de découvrir des personnages et des territoires inédits avec le peuple des cendres. Une version enflammée des Na’vi, mais aussi plus machiavéliques et radicaux dans leur comportement. Pour rappel, James Cameron prévoit encore au moins deux suites à sa franchise après la sortie d’Avatar: Fire and Ash.

Mais aussi (sans date de sortie française) :

  • A Big Bold Beautiful Journey de Kogonada
  • Alpha de Julia Ducournau
  • Coutures d’Alice Winocour
  • Deliver Me from Nowhere de Scott Cooper
  • Eddington d’Ari Aster
  • Enzo de Robin Campillo
  • Flesh of the Gods de Panos Cosmatos
  • Frankenstein de Guillermo del Toro
  • Golden de Michel Gondry
  • Havoc de Gareth Evans
  • High and Low de Spike Lee
  • Hurry Up Tomorrow de Trey Edward Shults
  • La Maison Maternelle de Jean-Pierre et Luc Dardenne
  • Le Cri des gardes de Claire Denis
  • Les Roches Rouges de Bruno Dumont
  • Marty Supreme de Josh Safdie
  • McWalter de Mister V et Simon Astier
  • Non Compos Mentis de Paul Schrader
  • Nouvelle Vague de Richard Linklater
  • One Battle After Another de Paul Thomas Anderson
  • Peter Hujar’s Day d’Ira Sachs
  • Roofman de Derek Cianfrance
  • Rosebushpruning de Karim Aïnouz
  • Sontag de Kirsten Johnson
  • The Ax de Park Chan-wook
  • The History of Sound d’Oliver Hermanus
  • The Phoenician Scheme de Wes Anderson
  • The Smashing Machine de Benny Safdie
  • Vie privée de Rebecca Zlotowski
  • Wake Up Dead Man: A Knives Out Mystery de Rian Johnson
  • Warfare de Ray Mendoza et Alex Garland