Ici, on déterre les vieux doss’. Et on ressort de nos tiroirs la pochette consacrée à Rainn Wilson, l’acteur qui joue Dwight dans The Office (2005). Avant de se mettre dans la peau de cet employé de bureau fayot que le monde entier adore détester, Rainn Wilson a incarné un personnage totalement à l’opposé, dans un film de genre bien gore où des cerveaux jutent à foison : La Maison des 1 000 morts. Ce film est le premier que Rob Zombie a réalisé, et il n’est d’ailleurs pas passé inaperçu au moment de sa sortie (en 2003 aux États-Unis). Mais il semblerait qu’on a un peu tous·tes oublié que Wilson y faisait ses premières armes.
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Âgé de 37 ans à cette époque, Rainn Wilson signe ici l’un de ses premiers gros rôles. Avant ça, il avait tenu des petits rôles dans les films Presque célèbre (2000) de Cameron Crowe, Full Frontal (2002) de Steven Soderbergh, ou encore Wheelmen (2002) de Dirk Hagen. Côté séries, il était rapidement passé dans Charmed (2001), Dark Angel (2001), Les Experts (2001), New York, unité spéciale (2002), Monk (2003), et entamait un rôle récurrent dans Six Feet Under, celui d’Arthur Martin, assistant à la morgue de Fisher & Sons, pour douze épisodes de 2003 à 2005. Il semblerait que l’acteur entretenait une relation malsaine avec la mort, jusqu’à ce qu’il rejoigne le casting de The Office deux ans plus tard.
On ne va pas vous quitter sans vous mettre l’eau à la bouche. L’histoire de La Maison des 1 000 morts est un véritable freak show où les monstres sont héros. Que vous aimiez l’horreur soft-moderne d’American Horror Story ou l’horreur trash-classique de Massacre à la tronçonneuse, vous vous y retrouverez nettement. L’intrigue suit un groupe d’ados qui tombe en rade en pleine campagne, après être passé dans un magasin de curiosités d’horreur au gérant infréquentable. Le groupe décide de trouver refuge dans une maison non loin. Pas de bol : cette maison est truffée de meurtriers aux fantasmes les plus terrifiants et à la morale hyper discutable.
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Pour ses personnages, Rob Zombie aime s’inspirer de son propre voisinage, celui qui l’a vu grandir : “Tous ces personnages viennent de personnes avec qui j’ai grandi. Ils n’étaient pas des meurtriers mais leurs personnalités et leurs genres ont influencé mes personnages”, confie le réalisateur. Rainn Wilson y campe un personnage plus sympathique que Dwight, qui pourrait avoir l’étoffe d’un héros mais qui se fait avoir comme un bleu et qui meurt relativement tôt. Il y joue des scènes bien “slasheuses” et absurdes comme on aime. La plus marquante est celle où il est ligoté à une planche et lacéré, avec ses petites lunettes d’employé modèle.
