Si vous connaissez Jai Paul, félicitations : vous faites partie de l’élite. Pour la majorité qui ne le connaît pas encore, il est un peu la version britannique et musicale de notre Xavier Dupont de Ligonnès — sans le ciment et les homicides, évidemment. Il est nulle part, insaisissable, hors de portée. Et pourtant, les mélomanes connaissent bien l’influence majeure du Londonien, qui a changé le monde pop en deux morceaux seulement — “BTSTU” et “Jasmine”, emblèmes de la pop culture underground.
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Signé dans l’emblématique label XL Recordings, l’artiste s’est même retrouvé samplé par Drake et Beyoncé en 2011, sur les titres “Dreams Money Can Buy” et (plus subtilement) sur “End of Time”. Mais si l’artiste est connu pour une chose, c’est bien pour le mystère qui l’entoure. Aucun concert, aucune présence sur les réseaux, aucun album officiel de toute sa carrière (si ce n’est une compile de leaks en 2019). Alors, autant vous dire que de voir son nom se glisser sans prévenir sur l’affiche du Coachella de cette année a choqué pas mal de monde.
À cinq jours de sa performance à Coachella, l’artiste a brisé son éternel silence sur Reddit, dans un message plus vrai que nature : “Ce week-end je vais jouer le tout premier concert de ma vie, et je ne vais pas vous mentir : je me chie dessus.” Un message qui nous prouve donc qu’il y a bel et bien un être humain derrière ce projet aussi mystérieux que fascinant, qu’il nous tarde d’enfin découvrir en live (sur YouTube évidemment, pas les thunes pour la Californie), près de 13 ans après ses débuts.
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Yoo it's Jai
by u/aat_naabat in jaipaul
