Alors que je faisais le deuil de la série animée Jurassic World : la colo du crétacé, quelle ne fut pas ma surprise quand j’appris, par ma nièce, qu’il y avait une suite. Bon, évidemment, elle n’a que 3 ans, elle ne m’a pas appelée pour me prévenir qu’une suite était sortie, c’est en regardant la télé avec elle que je m’en suis aperçue. Et même à son petit âge, j’ai bien failli me faire spoiler ! Je vous raconte mon amour pour ce show, que je partage désormais avec ma nièce.
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2020 : le début d’une idylle
La série animée originelle, Jurassic World : la colo du crétacé, est sortie en plein Covid-19, quelques semaines avant le second confinement. Alors déjà une grande fan de dessin animé, je me laisse tenter par cet univers pourtant bien éloigné de mes séries habituelles. Des enfants bloqués sur une île pleine de dinosaures, seuls au monde et désespérés, en un mot il s’agit d’un énième dérivé de Jurassic Park… du moins c’est ce que je croyais.
À noter qu’à cette époque, ma nièce était encore dans le ventre de sa maman. Je le dis juste au cas où vous pensiez que je copie ses goûts en matière de séries…
Bref, je commence à regarder et je suis complètement emportée par l’histoire. J’enchaîne les épisodes et binge-watche la première saison. Alors c’est vrai, on peut reprocher à la série de ne pas être très innovante sur le scénario, mais au fur et à mesure des saisons, une vraie morale se dégage de l’histoire. Même si la série est conçue pour des enfants (on a tous une âme d’enfant, ne me jugez pas), ce groupe d’amis, fidèle, loyal, prêt à tout pour sauver son prochain, m’a particulièrement touchée. Dans les galères comme dans les bons moments, ils sont toujours unis. D’autant qu’on observe de la part des scénaristes une véritable envie de moderniser ce bon vieux Jurassic, on a même dans le groupe une jeune influenceuse, c’est dire !
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Et au-delà de cette amitié, j’ai trouvé génial d’amener dans un dessin animé une représentation queer avec Sammy et Yasmina qui filent le parfait amour. Cinq saisons à les voir grandir, se soutenir, jusqu’à ce que d’un coup, venu de nulle part (attention spoiler), ils soient sauvés, quittent l’île d’Isla Nublar et retournent à leur vie quotidienne. Boring.
Égoïstement, j’aurais préféré qu’ils restent coincés encore un peu. Mais c’était compter sans la nouvelle série Jurassic World : La théorie du chaos.
Une suite encore plus intense que la première série
Jurassic World : La théorie du chaos est un concentré de surprises, de péripéties, mais aussi de belles leçons de maturité. Les six jeunes que nous suivions dans la première série sont devenus de jeunes adultes, on les voit à la fac ou déjà dans le monde actif. Tous semblent garder contact mais la mort d’un membre du groupe (qui se fait manger par un dino…) a fragmenté leur union. Une notion difficile à aborder quand on parle à des enfants, mais qui est amenée de manière délicate. Cela me fait également penser au deuil d’un des personnages qui, après avoir perdu son père, se confie sur sa tristesse et ses émotions.
Hormis la mort, l’amour est à nouveau au rendez-vous dans cette série, tout comme la trahison, la rupture ou encore la maltraitance animale. Des thématiques parfois brutales, évoquées dans notre quotidien et qui donnent de la profondeur à cette série.
“J’aime bien les dinosaures, mais ça fait peur.”
Je vous laisse deviner qui, de ma nièce ou moi, a prononcé cette phrase… Bon j’avoue, on a le même avis sur le sujet. La série est déconseillée aux enfants de moins de 7 ans. Eh bien je peux vous dire que du haut de mes 24 ans, je n’étais pas très sereine quand, à minuit, sous ma couette, j’enchaînais les épisodes, attendant qu’un dinosaure me saute dessus. Pour ma nièce, même si elle avoue que certaines scènes lui font un peu peur, elle aime bien la série parce que, je cite, “les dinosaures, ils mangent des gens et ils font grrrr”. Je pense que c’est le meilleur argument que j’aie entendu pour vous conseiller cette série. Elle est à retrouver sur Netflix !
Shout out à Loona, qui a gentiment accepté de répondre à mes questions, avec son lot d’imitations de dinosaures et d’onomatopées.
