JO 2024 : on a trouvé une peinture de Monet qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une photo de l’épreuve de cyclisme

JO 2024 : on a trouvé une peinture de Monet qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une photo de l’épreuve de cyclisme

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© Claude Monet/Musée d’Orsay/Dist. RMN-Grand Palais/Patrice Schmidt

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Par Mahaut Delobelle

Publié le , modifié le

146 ans séparent ces deux images mais elles sont si semblables.

Incroyable mais vrai, Claude Monet était peut-être en réalité un voyant professionnel. L’impressionnante ressemblance d’une de ses œuvres et d’une photo des JO de Paris est subjuguante tellement le cliché semble être la reproduction de la toile du peintre. Entre 1878 et 2024, 146 ans séparent ce Paris festif, attestant bien que la capitale n’a jamais cessé de célébrer.

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Ce cliché a été capturé par Bilal Aouffen, sélectionné pour être l’un des photographes officiels des Jeux olympiques. Ce dernier raconte sur Instagram que c’est un homme campé à l’une des fenêtres qui l’a laissé entrer chez lui pour prendre des photos en plongée. Bilal Aouffen a vu juste : ses photos exceptionnelles ont rappelé aux plus artistes d’entre nous la ressemblance frappante avec cette peinture de Monet.

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La Rue Montorgueil est le nom que porte l’œuvre de Monet. Illustrant la fête nationale du 30 juin 1878 à Paris “pour la paix et le travail”, le peintre impressionniste aurait été bien loin de se douter que l’on parlerait de sa peinture à l’occasion des JO 2024. Le musée d’Orsay notait d’ailleurs en description de cette œuvre : “Avec ce tableau, Monet révèle un aspect caché de la modernité, dans le même temps qu’il fait presque œuvre de ‘reporter’.”

Monet était-il un avant-gardiste du reportage ? C’est bien ce que cela laisse penser au vu du mouvement et du point de vue de la peinture. Celle-ci “offre une vision distanciée d’un paysage urbain, par un peintre qui ne se mêle pas à la foule, mais l’observe d’une fenêtre. Les trois couleurs que Monet fait vibrer sont celles de la France moderne. La technique impressionniste avec sa multitude de petites touches colorées suggère l’animation de la foule et le flottement des drapeaux”, toujours selon le musée d’Orsay.

Le peintre a donc utilisé les codes que l’on retrouvera plus tard dans le photoreportage : les lignes de fuite, les mouvements et le réalisme, la véracité de la scène. La peinture semble avoir été prise sur le vif, comme une prise de vue photographique. Cela renforce la ressemblance entre le tableau et la photographie de cette épreuve de cyclisme.

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