La Gen Z voudrait voir moins de c*l dans les films et séries selon une étude

Less sex, more love

La Gen Z voudrait voir moins de c*l dans les films et séries selon une étude

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©️ HBO

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Par Adrien Delage

Publié le

Les jeunes âgés de 10 à 24 ans préféreraient regarder des histoires d’amour platoniques et/ou romantiques à l’écran.

Trop de scènes de sexe dans les films et séries d’aujourd’hui ? Ça serait en tout cas l’avis représentatif de la génération Z, selon une étude universitaire américaine de l’UCLA menée sur 1 500 jeunes âgés de 10 à 24 ans. Les personnes interrogées souhaiteraient voir moins de scènes de sexe à l’écran au profit d’histoires d’amour platoniques et/ou romantiques. Selon 80 % de l’échantillon, “la sexualité et le contenu sexuel ne sont pas nécessaires pour faire avancer l’intrigue d’une série ou d’un film”. Seuls les individus âgés de plus 13 ans ont répondu aux questions les plus intimes sur du contenu explicite.

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La professeure Yalda T. Uhls, qui a dirigé l’étude, affirme que les jeunes “veulent voir davantage de relations différentes dans les contenus qu’ils regardent” afin de mieux s’identifier aux personnages et aux situations. Elle ajoute que la génération Z souffre globalement “d’une pandémie de solitude”, est à la recherche “de modèles à suivre dans l’art qu’ils consomment” et que Hollywood doit s’adapter “au spectre des relations qui évolue”.

Toujours selon cette universitaire, les jeunes d’aujourd’hui auraient moins de rapports sexuels que leurs parents, tandis qu’une partie d’entre eux préfèrent même rester célibataires. Stephanie Rivas-Lara, l’une des autrices de l’étude, ajoute que les problématiques mondiales du type la pandémie de Covid-19 et le réchauffement climatique ont profondément bouleversé la vision des relations de la génération Z :

“Les adolescents considèrent les médias comme un ‘troisième lieu’ où ils peuvent se connecter et avoir un sentiment d’appartenance – et avec les gros titres effrayants sur le changement climatique, les pandémies et la déstabilisation mondiale, il est logique qu’ils gravitent autour de ce qui leur est le plus familier dans ces espaces.”

Faites passer le mot à Sam Levinson, qui devra faire quelques modifications sur la saison 3 d’Euphoria s’il veut toujours parler efficacement à la génération Z.