Megalopolis, la fable futuriste de Coppola, se dévoile dans un teaser époustouflant

Megalopolis, la fable futuriste de Coppola, se dévoile dans un teaser époustouflant

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© American Zoetrope

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Par Delphine Rivet

Publié le

Francis Ford Coppola présentera son nouveau film en compétition durant le Festival de Cannes.

Ultra-attendu sur la Croisette, le dernier film de Francis Ford Coppola, Megalopolis, se dévoile dans toute sa splendeur dans un teaser époustouflant. Il sera projeté durant le 77e Festival de Cannes, qui débute ce mardi. Le réalisateur n’y avait pas présenté de film en compétition officielle depuis 1979, avec Apocalypse Now. L’attente est donc à son maximum.

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Porté par Adam Driver, Nathalie Emmanuel, Giancarlo Esposito, Dustin Hoffman, Forest Whitaker, Aubrey Plaza ou encore Shia LaBeouf, Megalopolis a connu une longue gestation. Francis Ford Coppola a cultivé les idées, comme autant de graines ne demandant qu’à germer, depuis son enfance, notamment en lisant Les Mondes futurs de H.G. Wells.

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C’est au début des années 2000 qu’il commence à concrétiser ces idées. En 2019, il va jusqu’à vendre son vignoble californien pour 120 millions de dollars afin de nourrir ce projet qui s’annonce déjà gargantuesque. Cette fois ça y est, après un premier extrait dévoilé il y a quelques jours, son ambitieuse fable futuriste va enfin voir le jour, ou plutôt l’obscurité des salles de ciné.

L’histoire, c’est celle de la grandeur et la décadence d’une cité, New Rome, et des deux hommes aux idéaux totalement opposés qui aimeraient régner dessus sans partage : César Catilina (Adam Driver), un architecte qui rêve d’une utopie écolo et Franklyn Cicéron (Giancarlo Esposito), un politicien aux idées rétrogrades.

“Je rêve que Megalopolis devienne un classique des films de fin d’année qu’on regarde en famille, et que les spectateurs discutent ensuite non plus de leurs bonnes résolutions, faire un nouveau régime ou arrêter de fumer, mais se posent plutôt cette simple question : ‘Le modèle de société qui est le nôtre est-il vraiment le seul qui s’offre à nous ?'”, avait déclaré Francis Ford Coppola dans Vanity Fair.