Mieux vaut tard que jamais : Internet découvre (enfin) que le Miami Vice de Michael Mann est un chef-d’œuvre

Mieux vaut tard que jamais : Internet découvre (enfin) que le Miami Vice de Michael Mann est un chef-d’œuvre

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(© Universal Pictures)

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Par Arthur Cios

Publié le

Que justice soit rendue pour le long-métrage pas encore culte – mais ça va venir.

Il existe deux types de cinéphiles : ceux qui n’aiment Michael Mann que pour son Heat, et ceux qui réalisent le génie de son œuvre entière – et même de certains titres plus boudés (bon, à l’exception de La Forteresse noire). Mais même ceux-là ont parfois du mal avec certains titres plus récents. Et si on attend toujours la réhabilitation de l’injustement boudé Hacker, il existe une pépite encore trop peu considérée comme telle. Et Internet a l’air de le comprendre.

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Le critique américain Brandon Streussnig a tweeté ce week-end que sa conjointe lui a demandé de lui montrer son film préféré, avec une vidéo des premières minutes de Miami Vice : Deux Flics à Miami de Michael Mann. Quand le logo Universal disparaît sur fond de “Numb / Encore” de Linkin Park et Jay-Z, remplacé par la silhouette d’une femme dansant dans un club. Et qu’on découvre la boîte, et notre Colin Farrell avec sa moustache en mode infiltration.

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Internet étant Internet, tout le monde s’est frité sur le film – la vidéo du tweet a tout de même 4,4 millions de vues en quatre jours –, sans juste milieu. Regardez de plus près les centaines de réponses et de citations qu’a le tweet. D’un côté, ceux qui le trouvent nul, et de l’autre ceux qui adorent. Mais au beau milieu se trouve une belle frange de gens redécouvrant le film, et comprenant qu’il s’agit bel et bien d’un grand moment de cinéma.

À l’instar de cette journaliste de Kotaku qui, face au buzz de l’extrait, a décidé de sauter le pas et a adoré le film. Mais c’est loin d’être la seule. Comme s’il fallait qu’on reparle du projet pour que le commun des mortels réalise l’ampleur de l’entreprise dingue du cinéaste, armé de sa caméra digitale, qui redonne vie à la série qu’il a cocréée pour la télévision des décennies plus tôt.

Certains clameront qu’ils l’ont toujours adoré et défendu, d’autres continuent à passer à côté. Qu’importe. On reparle d’une œuvre trop rarement citée, et ça ne peut que nous ravir. Que chacun se refasse un avis : on est à peu près sûrs que, comme les internautes, en le revoyant, votre amour pour le film n’en ressortira que plus grand.

On prend les paris.