Des œuvres d’art moderne ou contemporain choisies par le rappeur Oli, “créant des rencontres inédites”, sont exposées jusqu’au 4 mai 2025 aux Abattoirs, à Toulouse. Dans l’exposition “Le Musée imaginaire d’Oli”, en référence à un livre d’André Malraux, Andy Warhol, César, Lucio Fontana, Joan Miró ou Pierre Soulages côtoient des artistes plus contemporain·e·s, comme Bianca Bondi, Keith Haring, Inès Longevial ou Invader. L’exposition présente aussi des écrans diffusant des clips de Bigflo et Oli ou des œuvres inédites comme ce kebab que fréquentait le rappeur durant son enfance.
À voir aussi sur Konbini
“Je trouve ça cool que le musée m’ait fait confiance”, confie Oli, debout au milieu d’une des grandes salles des Abattoirs, alors qu’il détaille lui-même les œuvres qu’il a choisies et explique leur lien avec sa vie. L’artiste rappelle notamment sa découverte de l’art dans ce musée toulousain pendant son enfance, grâce à sa mère. Le musicien, qui compte également s’installer de temps en temps pour travailler dans une des salles de l’exposition, à l’intérieur d’un cube en verre, invite le public à créer son propre “musée imaginaire”.
“Le plus grand musée du monde, c’est celui qu’on a dans sa tête”, explique le rappeur, également impliqué dans la mode avec son frère Bigflo, à travers la marque Visionnaire, et à l’origine du Rose Festival toulousain. “Chacun imagine quelque chose, trouve la poésie dans son histoire”, ajoute-t-il. Présente jeudi aux côtés d’Oli, la directrice des Abattoirs, Lauriane Gricourt, a quant à elle souligné la “volonté assez récente” de l’établissement culturel de s’“ouvrir plus largement à un public qui ne vient pas forcément au musée”, à “toucher un public très jeune”.