Parlons peu, parlons bien : on a fait le tri, voilà les 25 meilleurs films de Noël (et de loin)

Parlons peu, parlons bien : on a fait le tri, voilà les 25 meilleurs films de Noël (et de loin)

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(Disney / 20th Century Fox / Lucasfilms / Sony Pictures)

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Par Arthur Cios

Publié le , modifié le

Il y en a des tonnes, mais il y a aussi un paquet de bouses. Voilà la liste définitive.

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Il n’y a pas que les films de Noël nazes à regarder pendant les fêtes (poke Lindsay Lohan), loin de là. Parmi la centaine de film autour de Noël, parlant de Noël, ou nous rappelant Noël, on a fait le tri, pour ne garder que le meilleur du meilleur. Voilà nos 25 films de Noël préférés — et de loin.

Mention spéciale pour ceux qui n’ont pas fait la liste, de Kiss Kiss Bang Bang à Joyeux Noël, Charlie Brown en passant par Bad Santa ou Eyes Wide Shut.

Babe, le cochon devenu berger de Chris Noonan (1995) et Babe, le cochon dans la ville, de George Miller (1998)

Notre péché mignon d’enfance à Noël ? George Miller et son (ou plutôt ses) petit(s) cochon(s) perdu(s) dans la ville. Car avant son rodéo de voitures dans le désert, George Miller avait imaginé les aventures de Babe, le cochon berger — en scénarisant le premier, puis réalisant le deuxième. Véritable animalerie, le tournage a nécessité la présence de plus de 1 000 animaux de douze espèces différentes. Mais la véritable star du film est bel et bien son cochon que l’on retrouvait chaque 24 décembre avec toujours autant de joie et de tendresse.

Babe, le cochon devenu berger est disponible sur Netflix, et Babe, le cochon dans la ville en VOD.

Le Noël des Muppets, de Brian Hanson (1992)

En 1992, les Muppets sont déjà des stars — aux États-Unis et ailleurs. Mais ils sont orphelins, depuis la mort du créateur Jim Henson, deux ans auparavant. Le fils de ce dernier, Brian Henson, a depuis pris les rênes de toute l’entreprise, et l’une de ses premières créations sera cette adaptation d’Un chant de Noël de Charles Dickens. Un des livres sur Noël les plus culte, d’une importance sans commune mesure outre-Atlantique, et qui se voit adapter (une fois de plus) en comédie musicale avec des marionnettes. Il y a des tas d’adaptations cultes, du Noël de Mickey, au Drôle de Noël de Scrooge de Robert Zemeckis avec Jim Carrey dans le rôle principal. Mais si vous ne deviez qu’en regarder une seule pendant les fêtes, c’est bien celles des Muppets. Sans l’ombre d’un doute. Si vous appréciez l’exercice, jetez un œil à l’un des nombreux films de Noël qui ont fait suite à celui-ci, en l’occurrence It’s a Very Merry Muppet Christmas Movie. Vous ne le regretterez pas.

Le Noël des Muppets est disponible sur Disney+.

Tokyo Godfathers, de Satoshi Kon (2003)

Si le film se passe pendant Noël, alors c’est un film de Noël. Une règle simple, qui fait qu’un Satoshi Kon peut devenir un conte indispensable à voir après avoir mangé trop de dinde fourrée. Bon après, il faut dire que le récit de ces trois sans-abri tombant sur un bébé le soir de Noël, fonctionne parfaitement pour les fêtes. Beau, drôle, déchirant. Le plus accessible des quatre films de Kon n’est pas son plus impressionnant (Paprika), son plus marquant (Millenium Actress), ou son plus traumatisant (Perfect Blue). Mais aussi culte et beau que les trois autres.

Tokyo Godfathers est disponible en VOD.

Elfe, de Jon Favreau (2003)

Pas le meilleur Favreau, pas le meilleur Ferrell, mais une vraie comédie absurde de Noël (sur un humain adopté par les lutins de Noël qui, une fois grand, se fait éjecter et recherche ses vrais parents) suffisamment folle et riche pour mériter d’être sur votre watch list cet hiver.

Elfe est disponible en VOD.

Le sapin a les boules, de Jeremiah S Chechik (1989)

Dans le genre comédie de Noël, il fallait bien que la clique du National Lampoon s’y prête pour que l’on accède, pour la première fois, à ce genre d’humour autour des fêtes de fin d’année. Mais que vous connaissiez le magazine et les films dérivés par la bande de trublions américains ou pas, qu’importe (de toute manière, ce troisième film est le meilleur de la franchise) : difficile de ne pas se marrer face à l’absurdité de ce père de famille qui veut, au départ, juste décorer sa maison.

Le sapin a les boules est disponible en VOD.

Love Actually, de Richard Curtis (2003)

Le classique. Celui qui a mal vieilli, où tout le monde semble désormais un peu problématique ou au moins détestable, mais qu’on ne peut s’empêcher de regarder pendant les fêtes. Sans doute parce que dans le genre des comédies romantiques de Noël, c’est le seul qui ait un peu d’ambition d’écriture et un budget faisant passer le film pour plus qu’un DTV série B facultatif.

Love Actually est disponible en VOD.

Krampus, de Michael Dougherty (2016)

Noël, ce n’est pas que de la neige, du chocolat et beaucoup d’amour. C’est aussi être puni si on n’est pas sage. Même si le film est loin d’être parfait, Krampus pousse cette idée à son paroxysme avec son démon venu donner une leçon à cette famille. +1 pour Toni Collette et Adam Scott.

Krampus est disponible sur Canal+.

Little Women, de Greta Gerwig (2019)

On a déjà lu et relu Les filles du Docteur March au coin du feu ou vu et revu une de ses cinq adaptations à l’écran, mais grâce à Greta Gerwig, on a désormais droit à une nouvelle dose de Meg, Jo, Beth et Amy interprétées par la fine fleur de la relève du cinéma américain. Sortie à Noël 2019 aux États-Unis, la nouvelle mouture de l’œuvre littéraire emblématique de Louisa May Alcott nous réchauffe le cœur à chaque fin d’année depuis. 

Little Women est disponible en VOD.

Santa & cie, d’Alain Chabat (2017)

Alain Chabat à la réalisation et en Père Noël + un budget colossal permettant d’aller au bout des ambitions au cinéaste + Pio Marmaï et Golshifteh Farahani, duo qu’on ne peut qu’adorer + le retour d’Audrey Tautou, qui nous a tant manqué + des rôles secondaires franchement cool (poke le Palmashow) + un scénario vraiment centré de la célébration du 25 décembre avec une envie d’être familial avant tout mais aussi drôle et joli = le film français de Noël ultime un peu, non ?

Santa & cie est disponible en VOD.

3615 code Père Noël, de René Manzor (1989)

Vous aimez Maman, j’ai raté l’avion ? Découvrez le film français qui l’a inspiré (ou plus ou moins plagié, au choix), le côté film pour gosse et production hollywoodienne en moins, le côté presque film d’horreur glauque dans un château fort rappelant Le Jouet de Francis Veber en plus. Une bizarrerie francophone, remise au goût du jour par le Chat qui fume, et qui mérite toute votre curiosité.

3615 code Père Noël est disponible en Blu-ray.

Le Pôle Express, de Robert Zemeckis (2004)

Pendant une courte période, le pionnier Robert Zemeckis s’est amusé avec l’animation 3D basé sur de la capture de mouvement. On pense bien sûr à sa mal-aimée Légende de Beowulf, ou au Drôle de Noël de Scrooge déjà cités ici. Mais le premier de sa trilogie, Le Pôle Express, mérite aussi toute votre attention, tant pour le récit de ce petit garçon qui, commençant à avoir des doutes sur l’existence du Père Noël, se retrouve embarqué dans un train direction le pôle Nord, que pour cette forme si particulière, mais qui épouse bien l’intrigue, notamment par l’utilisation de Tom Hanks de nombreux personnages, se basant sur l’illusion de ce qu’on voit, ou a envie de croire. Pas parfait, néanmoins superbe pour Noël.

Le Pôle Express est disponible sur Netflix.

Au temps de la guerre des étoiles, de Steve Blinder (1978) et Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes, de James Gunn (2022)

Juste après le tout premier Star Wars, Lucas produit un téléfilm sur Noël, où Chewbacca doit rentrer à temps dans sa famille pour les fêtes. Un ultime nanar qui mêle passage animé, des chansons absurdes, et du cheap au possible. Il est tellement mauvais qu’il est devenu culte et qu’il ayant inspiré d’autres grandes franchises — comme celle de James Gunn, qui a voulu se moquer du film de Noël dans le plus ou moins réussi téléfilm sorti il y a peu sur Disney+.

Au temps de la guerre des étoiles est disponible ci-dessus sur YouTube, et Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes est disponible sur Disney+.

Black Christmas, de Bob Clark (1974)

Il est souvient dit, écrit, raconté, qu’Halloween est le premier slasher de l’Histoire. Ce serait oublier que quatre ans plus tôt, un film d’horreur basé sur la fête de Noël créait déjà tous les codes de ce futur sous-genre important du cinéma d’horreur. Plutôt que de voir le remake récent, regardez l’original. Regardez l’Histoire droit dans les yeux — puis comprenez pourquoi c’est Halloween qui est devenu important, et non celui-ci.

Black Christmas est disponible en VOD.

Carol, de Todd Haynes (2015)

Pas vraiment la définition du film de Noël, on est d’accord. Mais l’ambiance, la période, le côté feutré, et cette romance si belle, fait qu’on l’associe sans aucune difficulté à la période des fêtes.

Carol est disponible en VOD.

Rêve de Noël, de Georges Méliès (1900), et The Insects’ Christmas de Ladislas Starevich (1913)

C’est le moment où vous pourrez vous la péter à Noël sans souci. Et si vous regardiez des films précurseurs ? À savoir le premier film de Noël de l’Histoire, signé par un certain Georges Méliès, et le premier film d’animation de Noël (où l’animateur russe Ladislas Starevich a pris des photos mettant en scène des insectes morts du musée d’histoire naturelle de Lituanie pour raconter une histoire de Noël). Hautement recommandé.

Les deux films sont disponibles sur YouTube dans les liens ci-dessus.

Un conte de Noël, d’Arnaud Desplechin (2008)

Noël, c’est aussi s’engueuler ou chialer en famille, et ça, Arnaud Desplechin l’a bien compris.

Un conte de Noël est disponible sur Canal+.

Le Grinch, de Ron Howard (2000)

On a découvert Dr Seuss tardivement, ici. L’auteur pour enfant ultra-culte chez nos collègues américains a fait son apparition sur nos grands écrans dans les années 2000, quand, suite au succès du Grinch, est sorti Le Chat chapeauté, Horton, Le Lorax, et plus encore. Il faut dire que le Grinch a réussi à combiner un monstre flippant détestant Noël dont le récit est censé nous redonner goût à toutes les valeurs des fêtes (tout en étant un peu critique de tout ceci), des effets visuels costauds, et un Jim Carrey qui utilise ses expressions faciales qu’on aime tant.

Le Grinch est disponible sur Netflix, et sur Amazon Prime.

L’Étrange Noël de Mr. Jack, de Henry Sellick (1994)

En plus d’être techniquement toujours l’un des meilleurs films de stop-motion, le seul film qui passe aussi bien à Noël qu’à Halloween ; c’est fort, non ? 

L’Étrange Noël de Mr. Jack est disponible sur Disney+.

Gremlins, de Joe Dante (1984)

Trop mignon ces petits gremlins, adorables créatures que l’on adore tant. Qui n’a jamais rêvé d’en recevoir à Noël ? Non ?

Gremlins est disponible en VOD.

Klaus, de Sergio Pablos (2019)

L’origine du Père Noël, dans un film d’animation très beau (sur le fond, mais surtout sur la forme) et mésestimé produit par Netflix, dirigé par l’un des créateurs de Moi, moche et méchant. Un très beau conte de Noël, dont vous êtes sûrement passé à côté.

Klaus est disponible sur Netflix.

Le Père Noël est une ordure, de Jean-Marie Poiré (1982)

Bon, quand on disait que le Chabat était le film français de Noël ultime, c’était sans compter sur le Splendid, un gilet en serpillière, un tableau avec un cochon et une femme nue, une pâtisserie roulée sous les aisselles et une des comédies les plus cultes du septième art hexagonal. 

Le Père Noël est une ordure est disponible en VOD.

Piège de cristal, de John McTiernan (1988)

Nia nia nia, le meilleur film de Noël, c’est Piège de Cristal, je ne veux rien entendre, nia nia nia“. Autant ce refrain nous sort par les trous de nez, autant il faut reconnaître que le premier Die Hard peut difficilement ne pas être associé à cette période pour quiconque aimant le film. Vu la récente retraite de Bruce Willis, et notre deuil du feu grand Alan Rickman, on va le regarder à nouveau. Comme lors des 15 derniers Noël, en fait.

Piège de cristal est disponible sur Disney+.

La Vie est belle, de Frank Capra (1947)

À ne pas confondre, surtout pas, avec le film de Benigni sur les camps de concentration. On connaît assez peu ce film de Capra en France, tout du moins, pas autant qu’aux États-Unis, où il repasse tous les ans à la télévision. Quoi qu’il en soit, ce long-métrage est un des plus beaux films de Noël (plus beaux films tout court ?) qu’il soit, d’un optimisme et d’un humanisme rare sur ce père de famille qui, en difficulté, se voit confronter à ce que son départ pourrait engendrer chez ses proches. James Stewart y est sublime, Donna Reed aussi. 

La Vie est belle est disponible en VOD.

Maman, j’ai raté l’avion, de Chris Columbus (1990)

Un classique. Un incontournable. Qu’importe qu’il ait copié ou non 3615 Code Père Noël, le combo John Hugues + Chris Colombus fait malheur.

Maman, j’ai raté l’avion est disponible sur Disney+.

Edward aux mains d’argent, de Tim Burton (1991)

Et si c’était lui, à jamais et pour toujours, le plus grand film de Noël de tous les temps ? On pleure de tristesse et de beauté, on rit, on est émerveillé, et ce par une créature aussi effrayante que sublime, acceptée dans ce monde si fade. Winona Ryder à jamais la reine de Noël.

Edward aux mains d’argent est disponible sur Disney+.

Liste et article concocté par Aurélien Chapuis, Arthur Cios et Manon Marcillat.