Que voir, que faire ? Le 1er juin, Paris se transforme en galerie à ciel ouvert avec Nuit Blanche

Que voir, que faire ? Le 1er juin, Paris se transforme en galerie à ciel ouvert avec Nuit Blanche

Image :

© Rodolfo Cuadros/Unsplash

photo de profil

Par Pauline Allione

Publié le , modifié le

Cette année, Nuit Blanche rend hommage aux cultures d’outremer avec une programmation qui traverse les océans. Voici nos chaudes recommandations.

À l’occasion de la 23e édition de Nuit Blanche, la curatrice et critique d’art Claire Tancons réveille le Grand Paris pour rendre hommage à la création contemporaine et aux arts ultramarins. L’événement nocturne, ponctué d’installations et de performances qui investissent l’espace public et des institutions muséales, à Paris mais aussi dans une trentaine de communes métropolitaines et à Rouen, mettra cette année en lumière des œuvres issues des territoires français d’outre-mer comme la Guadeloupe, Mayotte et la Guyane.

À voir aussi sur Konbini

“Les artistes de Nuit Blanche 2024 sont représentatif·ve·s de la diversité des pratiques artistiques contemporaines mondialisées plutôt que représentant·e·s d’une appartenance nationale”, précise la directrice artistique de l’événement. Pour une veillée nocturne réussie, on vous annonce tout ce qu’il ne faut pas louper de la centaine de propositions artistiques réparties en Île-de-France.

BD en musique, danse politique et soirée drag

Rendez-vous au Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt pour la performance I CAN(’t) BREATHE, du plasticien et auteur Jean-François Boclé et du chorégraphe Julien Boclé. Le duo martiniquais y proposera une relecture des derniers mots de George Floyd au travers des analyses du psychiatre Frantz Fanon, figure majeure du décolonialisme, notamment en Algérie, à travers un spectacle chorégraphié.

Près de la Chapelle de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, on retrouvera une installation textile et vidéo en grand format signée de la Guyanaise Tabita Rezaire, tandis que le parc de Belleville se transformera momentanément en cinéma en plein air pour la projection du documentaire Koropa, tourné à Mayotte par la réalisatrice Laura Henno, qui questionne les enjeux migratoires. À Aubervilliers, le film Défaillance critique, de l’artiste franco-marocain Phoenix Atala, envisagera un futur dans la représentation des communautés queers racisées.

À l’approche des Olympiades, l’événement nocturne fait également un clin d’œil aux Jeux olympiques avec WÉLÉLÉ !!!, de l’artiste guadeloupéen Kenny Dunkan. Cette déambulation collective en skateboards entre l’Hôtel de Ville et la place de la République montrera cette nouvelle discipline olympique sous un autre jour.

Au Carreau du Temple, un show du violoniste Romuald Grimbert-Barré et de la chorégraphe Johana Malédon croisera escrime, danse et musique. À la halle des Blancs manteaux, vous pourrez assister à la performance Ring of My Dreams, de Julie Coulon. Enfin, à la Fondation groupe EDF, pour clôturer la nuit en beauté et en paillettes, Sara Forever, finaliste de la deuxième saison de Drag Race France, présentera une performance inédite lors d’une soirée en accès libre, qui sera également rythmée par un DJ set de La Boum et un spectacle du collectif Famille Maraboutage.

Nuit Blanche 2024 se tiendra le 1er juin.

Konbini, partenaire de la Ville de Paris.