C’est à travers une apparition surprise dans l’émission YouTube Rob Has a Podcast que la chanteuse australienne Sia est sortie du silence pour aborder de récents changements dans sa vie, dont sa sobriété, mais surtout le diagnostic de son trouble de l’autisme. L’interprète de “Chandelier” a parlé d’un diagnostic vieux de deux ans déjà : “Pendant 45 ans, il fallait que j’enfile mon ‘costume d’humaine’. Et ce n’est que ces deux dernières années que je suis pleinement devenue moi-même.”
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Un diagnostic qu’elle vit comme une véritable bénédiction. La chanteuse confie :
“Personne ne pourra jamais vous connaître ni vous aimer si vous êtes rempli de secrets et si vous vivez dans la honte. Une fois que vous pouvez vous asseoir dans une pièce remplie d’inconnus pour leur raconter vos secrets les plus profonds, les plus sombres et les plus honteux et voir que tout le monde rit avec vous, que vous n’êtes pas considéré comme un déchet pour la première fois de votre vie, que vous vous sentez vu pour la première fois pour ce que vous êtes réellement, alors vous pouvez commencer à évoluer dans ce monde et agir en tant qu’être humain pourvu d’un cœur, sans prétendre être quoi que ce soit d’autre.”
En 2021, Sia réalisait son premier long-métrage, Music, qui racontait l’histoire d’une ancienne trafiquante de drogue devenue sobre qui se voit chargée de s’occuper de sa demi-sœur, une adolescente autiste non verbale. Deux thèmes qui font aujourd’hui sens après les révélations de la chanteuse.
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Le film s’était attiré un paquet de critiques, notamment pour le fait d’avoir donné le rôle d’une personne atteinte d’autisme à une personne neurotypique, à savoir Maddie Ziegler, sa danseuse star aperçue dans le clip emblématique de “Chandelier”. Des scènes plutôt dures et jugées maladroites étaient également pointées du doigt, à l’image d’une séquence incluant un dispositif médical de contention. Face à la polémique, Sia s’était excusée sur son compte Twitter :
“J’ai l’intention de retirer les scènes de contention de toutes les éditions futures du film. J’ai écouté les mauvaises personnes et ça relève de ma responsabilité. Mes recherches n’étaient manifestement pas assez approfondies, pas assez larges.”
