Que vous vous soyez couché taaaard pour le voir en direct ou si vous avez opté pour la rediff matinale, vous avez peut-être raté des éléments du génial show de Kendrick Lamar. On se le remate un coup et on décrypte tout ça !
À voir aussi sur Konbini
Samuel L. Jackson en Oncle Sam
L’acteur s’invite en figure des États-Unis, rarement représentée par un homme noir, surtout dans l’Amérique de Trump.
Une tracklist surprenante (ou pas)
À part “HUMBLE.”, “DNA.” et “All Of The Stars” avec SZA, Kendrick a tapé dans son dernier album GNX ou dans ses singles sortis en solo. Il a même ouvert son concert par le snippet de GNX, jamais sorti, l’opposé du hit.
“Not Like Us”, climax attendu
Kendrick a d’abord teasé le titre pour lequel il a remporté le Grammy de la chanson de l’année, avant de le repousser parce qu’ils “adorent porter plainte”. Quelques minutes plus tard… le stade entier reprend en chœur “A MINOOOR” avec un Kendrick sourire jusqu’aux oreilles au moment de citer Drake. Le clash, jusqu’au bout.
Une scéno minimaliste mais pleine de sens
Danseurs et danseuses habillés tout en blanc, en bleu ou en rouge, formant par moments le drapeau américain, des gangs de Compton, des manifestants se rebellant ou des soldats : Kendrick Lamar dépeint son Amérique, la vraie.
Serena Williams qui danse, plus qu’un clin d’œil
En 2012, Serena Williams célébrait sa victoire aux JO de Londres avec un mouvement de danse, le Crip-Walk, un pas popularisé par le gang des Crips, ce qui lui a valu un déferlement de haine et des critiques de nombreux médias. Ce caméo sent la petite vengeance symbolique.
Une conclusion parfaite
Kendrick hurle le déjà mythique “MUSTAAAAAAARRRRD” aux côtés de Mustard avant d’indiquer aux 120 millions de téléspectateurs d’éteindre leur télé à la fin du concert (ou, symboliquement, de prendre un rôle actif et de ne pas être passif face aux événements). Définitivement un show politique, puissant, qui marquera l’histoire des Super Bowls.
La vraie guest star : son patte d’eph
Le jean de Kendrick a sonné le retour officiel du patte d’eph dans notre garde-robe. On l’avait vu sur les podiums comme chez Vuitton, mais pas encore dans l’exercice de ses fonctions : on va tous porter un bootcut cette année (même si nous, on n’aura peut-être pas les moyens pour un CELINE).
