Sur le tournage d’American Horror Story, cette briseuse de grève de Kim Kardashian se fait recadrer par les scénaristes en lutte

En avril 2023, la milliardaire et star de la téléréalité Kim Kardashian annonçait à ses fans qu’elle rejoignait le cast de la saison 12 d’American Horror Story. Une décision finalement pas si surprenante que ça quand on sait l’appétit du cocréateur de la série, Ryan Murphy, pour les muses et icônes de la pop culture, ce que Kim K. est indéniablement. Mais tandis que la colère gronde en ce moment sur le palier de tous les grands studios, la star a prouvé sa déconnexion totale avec les luttes qui agitent la société.

En pleine grève des scénaristes qui, on le rappelle, réclament entre autres une revalorisation de leur travail de plus en plus mis à mal par la cupidité des grands studios, Kim Kardashian a dégainé un tweet qui, dans un tout autre contexte, serait parfaitement anodin mais qui, dans le cas présent, s’avère assez déplacé. Parce qu’elle s’ennuyait sur le plateau (eh oui, Kim, les tournages, c’est beaucoup d’attente et de moments de latence), elle a envoyé ce message :

“Salut, tout le monde ! Je suis sur le tournage d’AHS et on a du temps à tuer entre deux scènes. Qu’est-ce que vous faites de beau ?”

Si la production de la saison 12 d’American Horror Story a pu se poursuivre, c’est parce que les scénaristes avaient déjà rendu leurs scripts avant le début de la grève. Ils et elles sont néanmoins venus renforcer les rangs des protestations et, aux États-Unis, on ne rigole pas avec les piquets de grève. Les franchir (les manifestants forment généralement une ligne et déambulent devant l’entrée d’un bâtiment) est un affront.

“Salut, as-tu déjà pensé à ne pas franchir le piquet de grève et à faire preuve de solidarité envers les scénaristes ? Tu sais, ces personnes talentueuses dont tu as désespérément besoin ?”

De nombreux·ses scénaristes sur Twitter ont donc rappelé à Kim Kardashian qu’un bras de fer était en cours entre les travailleur·se·s et les puissants networks et studios. Certain·e·s l’ont sermonnée, avec ou sans humour, d’autres ont tenté de toucher la corde sensible en l’incitant à soutenir le mouvement :

“Est-ce que vous allez vous engager pour les scénaristes en grève pendant que vous travaillez sur LEUR série, madame ? Voilà une opportunité d’utiliser vos privilèges pour une bonne cause.”