Face à une crise sanitaire improbable sur le mont Everest, les randonneurs sont priés de redescendre… leur caca

Face à une crise sanitaire improbable sur le mont Everest, les randonneurs sont priés de redescendre… leur caca

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© David Keaton/Getty Images

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Par Konbini

Publié le , modifié le

Sur le toit du monde, au Népal, les déjections humaines estimées à plusieurs tonnes posent des problèmes d’hygiène et d’esthétique.

C’est une crise sanitaire qu’Inoxtag et les futurs grimpeurs/randonneurs devront absolument prendre en compte lors de leur prochaine ascension du mont Everest, au Népal. Selon la BBC, plusieurs habitants et associations pour la protection du toit du monde alertent sur les dangers esthétiques, hygiéniques voire sanitaires face à l’explosion… du nombre d’excréments humains sur la montagne. Selon le collectif Pasang Lhamu, qui tire son nom d’une célèbre alpiniste népalaise, les déjections des visiteurs de l’Everest se comptent en tonnes et la hausse de fréquentation des touristes a enfermé les riverains dans un cercle vicieux littéralement merdique.

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“Nos montagnes ont commencé à puer”, s’exclame le porte-parole de Pasang Lhamu. À cause des températures extrêmes sur l’Everest, surtout dans les hauteurs proches du sommet, les crottes humaines mettent plus de temps à disparaître, voire se retrouvent piégées dans la glace. L’association reçoit de plus en plus de plaintes de selles visibles sur les chemins des randonneurs, voire de certains grimpeurs qui tombent malades au cours de leur ascension. “C’est inacceptable et cela salit notre image”, poursuit le collectif dans son communiqué.

Désormais, les touristes qui ont le cigare au bord des lèvres seront priés de ramasser leur matière fécale dans des sacs plastiques ou biodégradables prévus à cet effet, qui seront vendus au pied de l’Everest. Ils devront ensuite ramener le précieux au camp afin de ne pas dégrader et transformer la montagne “en toilettes à ciel ouvert”. C’est une solution qui a déjà fait ses preuves en Antarctique, et à laquelle devront se plier les quelque 400 grimpeurs et 800 accompagnateurs estimés pour la prochaine saison.