JO 2024 : 7 mois de prison pour l’homme ayant volé la sacoche qui ne contenait, finalement, pas de données sensibles

JO 2024 : 7 mois de prison pour l’homme ayant volé la sacoche qui ne contenait, finalement, pas de données sensibles

Image :

Photo by ARIE BOTBOL / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

photo de profil

Par Konbini avec AFP

Publié le , modifié le

Le vol avait suscité des inquiétudes quand une source policière a précisé que la sacoche contenait des clés USB avec des plans de sécurisation des JO de Paris.

Un homme âgé d’une vingtaine d’années a été condamné ce vendredi à sept mois d’emprisonnement pour avoir volé la sacoche d’un ingénieur de la mairie de Paris où se trouvaient des notes en lien avec les Jeux olympiques, a indiqué samedi une source judiciaire.

À voir aussi sur Konbini

Le jeune homme, né en 2001, a été jugé en comparution immédiate vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris, qui a prononcé son mandat de dépôt, selon la même source, confirmant une information de BFMTV.

Lundi soir, un ingénieur de la Ville de Paris, qui voyageait à bord d’un train en région parisienne, a laissé sa sacoche dans le coffre à bagages au-dessus de son siège. Il s’est alors aperçu qu’elle avait disparu, selon son récit à la police quand il a porté plainte.

Ce vol a suscité des inquiétudes quand une source policière a précisé que la sacoche contenait un ordinateur et deux clés USB avec des plans de sécurisation des JO de Paris, qui se tiendront du 26 juillet au 11 août.

Mercredi, le parquet de Paris a précisé ces premiers éléments d’enquête, déplorant des “publications hâtives” dans la presse et assurant que la clé USB ne renfermait pas de notes “sur des dispositifs de sécurité sensibles”.

L’enquête de flagrance a permis d’interpeller un suspect “déjà connu” pour des vols dans les transports en commun, notamment début janvier, a précisé la source judiciaire. Le prévenu a comparu vendredi devant le tribunal. Outre le vol en récidive légale, il a également été jugé pour refus de remettre aux autorités judiciaires son code de téléphone, selon la même source.

La maire de Paris Anne Hidalgo a demandé mercredi à l’inspection générale de la Ville d’enquêter sur ces “manquements avérés aux procédures de sécurité interne”. La mairie envisage des “sanctions” en fonction des conclusions qui seront tirées.