Article mis à jour après la publication du communiqué de Nekfeu lundi après-midi
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Le rappeur Nekfeu est accusé depuis ce dimanche soir de “violences psychologiques, sexuelles et physiques” par son ancienne compagne, avec qui il a eu un enfant.
En fait, l’affaire ne daterait pas d’hier et les violences auraient même duré pendant près de quatre années, et ce même pendant la grossesse de la jeune femme. En effet, dans un communiqué publié sur X/Twitter, l’avocate Florence Fekom (dont le compte X/Twitter a depuis été suspendu), explique que sa cliente “souffre de stress post-traumatique sévère qui résulte, conformément aux certificats de spécialistes dont elle dispose, des violences infligées par Monsieur Samaras”.
Contactée par BFM ce lundi matin, l’avocate a confirmé qu’en 2023 sa cliente a dénoncé aux autorités “de manière précise” les faits mais n’aurait alors pas porté plainte. Toujours à BFM, Florence Fekom a affirmé que la police a refusé en juin dernier de prendre la plainte de la jeune femme, qui avait alors adressé un courrier au procureur de la République pour être entendue et cette fois déposer plainte. L’avocate précise également que cette prise de parole publique vise à faire accélérer la procédure.
Diabi, producteur et membre de la 75e Session, a publié lundi après-midi sur son compte X/Twitter et son compte Instagram un communiqué signé Ken Samaras, alias Nekfeu.
“L’ensemble de ce communiqué est faux”
“J’ai appris ce matin que mon ex-épouse, par le biais de son avocate Florence Fekom, avait publié un communiqué entièrement mensonger et diffamant m’accusant de violences notamment sexuelles. L’ensemble de ce communiqué est faux”, commence par dire Nekfeu dans sa réponse.
Il dénonce un complot à base de chantage et de manipulation : “Ces accusations ont déjà été classées sans suite par la Justice et reviennent au moment même où elle a été interpellée hier soir pour disparition inquiétante de mon fils de 3 ans. Elle est actuellement sous contrôle judiciaire depuis septembre et a interdiction d’approcher l’école de notre fils. Depuis la procédure de divorce que j’ai engagée il y a 3 ans et qu’elle n’a jamais acceptée, elle a essayé de se servir de notre enfant pour m’atteindre.”
Pour Nekfeu, les quatre années de violences que son ex-femme aurait subies, résultant en stress post-traumatique sévère, ne sont qu’une invention : “N’arrivant pas à parvenir à ses fins par la voie judiciaire, elle tente désormais en désespoir de cause de salir mon honneur en public. C’est pour celui de mon fils que je me sens obligé de me justifier à mon tour par un communiqué.”