La NBA met à l’honneur la culture du basket à Paris dans un documentaire

La NBA met à l’honneur la culture du basket à Paris dans un documentaire

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Par Abdallah Soidri

Publié le

Un film qui met en avant tout ce qui fait la particularité du basket à Paris et dans sa banlieue.

Avec trois clubs en Betclic Elite (Paris Basketball, Nanterre 92 et Boulogne-Levallois), il n’est pas incongru de dire que le basket parisien, et par extension francilien, rayonne à l’échelle nationale. Une densité rare pour la région (à égalité avec le handball) qui met en lumière l’importance de ce sport à Paris et en Île-de-France. La NBA l’a bien compris en consacrant un épisode entier de sa nouvelle série documentaire Hoop Cities sur le basket dans la capitale, sa culture, ses spécificités, ses protagonistes et ses origines.

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Du plus vieux terrain de basket au monde situé rue Trévise (Paris IXe) au Quai 54 en passant par la culture des playgrounds, le basket féminin et les parcours de joueurs comme Moustapha Sonko, le film aborde en long, en large et en travers tout ce qui fait l’essence du basket parisien.

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Evan Fournier, l’enfant du 94

Une particularité propre à la région capitale que l’on retrouve dans le jeu d’Evan Fournier, joueur phare de l’équipe de France et un des personnages que l’on suit dans le documentaire. S’il a acquis les bases du basket dans son club de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) avant d’intégrer le monde pro au Nanterre 92, les heures passées sur les playgrounds de sa ville et de Paris (Porte de Charenton, Glacière) lui ont permis de développer d’autres caractéristiques, tout aussi utiles pour la suite de sa carrière.

“C’était de la créativité pure. J’essayais de recréer des mouvements après avoir vu un match NBA la veille. C’était un vrai terrain d’expression pour moi”, se remémore l’ailier des New York Knicks, plutôt adepte à l’époque des “un contre un” que des parties collectives sur demi-terrain. Une expérience formatrice sur le plan technique, mais aussi mental :

“Ça forge sur l’aspect compétitif. J’ai eu la chance d’être talentueux très vite et d’affronter des joueurs plus vieux sur les terrains. Et quand tu as 10 ans et que tu joues contre des gens qui en ont 15, c’est parfois compliqué. Ça parle beaucoup et c’est plus physique. Ça développe ton côté compétitif : le fait de ne reculer devant personne, même si tu es le plus petit.”

Le Quai 54, une vitrine parisienne

Si Evan Fournier “porte haut les couleurs de Paris et sa banlieue” jusqu’en NBA, il n’est pas le seul à faire briller le basket parisien dans le monde. Le Quai 54, le plus grand tournoi de street-ball au monde, y contribue aussi. Au point d’impressionner des gros joueurs outre-Atlantique : “Il y a pas mal d’Américains qui y sont allés et ont assisté aux matches, comme Kemba Walker ou Victor Oladipo et, à chaque fois, ils en gardent un super souvenir. Quand ils rentrent, ils en parlent et disent que ça vaut vraiment le coup”, raconte Fournier. Paris, ville lumière, même au basket.

Le documentaire Hoop Cities consacré est disponible gratuitement sur le NBA League Pass.