C’est le nouveau-né d’une petite épopée bistrotière bien réussie. Après Paris et Lille, après la Brasserie Bellanger, Dubillot, Martin, Des Prés, Charlie ou Campion, c’est à Marseille que Nouvelle Garde poursuit son aventure en ouvrant, à deux pas du Vieux-Port et sur le très fréquenté cours Honoré-d’Estienne-d’Orves, la Brasserie Barbotin.
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Ici, aux côtés de quelques classiques de la brasserie et du bistrot (poireaux-vinaigrette, pâté-croûte, soupe à l’oignon, bavette, saucisse-purée, croque-monsieur ou Paris-Brest…), place à une cuisine locale, provençale et surtout iodée. Pour vous mettre correctement en Y – et puisque les restaurants à poissons grillés manquent terriblement dans la ville – , le loup grillé au barbecue, accompagnés d’un riz pilaf au fumet de poisson et beurre blanc s’impose-t-il déjà comme un incontournable ?
© Pierre Lucet Pennato
On pense aussi à la “déjà best-seller” caillette ardéchoise, selon Nouvelle Garde, le croustillant toast de soubressade pulsé au miel et thym, ou un cochon doré sur les flammes du Green Egg servi avec un jus de viande tranché aux coques et couteaux.
Côté sourcing, c’est impeccable : le pain au levain et le pain de mie chipé à la boulangerie Pompe de l’inimitable Charlotte Crousillat, une soubressade venue du Comptoir des Salaisons à l’Estaque et le fromage, local ou lointain, du Bleu de Queyras au Saint-Nectaire, est sélectionné par la fromagerie Fil Bleu, installée à quelques ruelles de la brasserie.
Brasserie Barbotin
21 cours Honoré d’Estienne d’Orves
