J’ai traversé la mer pour aller voir David Beckham poser en slip et je pense que je dois changer de style de mec

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J’ai traversé la mer pour aller voir David Beckham poser en slip et je pense que je dois changer de style de mec

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© Mert and Marcus

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Par Coumbis Hope Lowie

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Deux choses qui me feront toujours aimer l’Angleterre : David Beckham et Shake Shack.

“Il sent bon le sexe”, me glisse mon ami Guillaume, qui bosse pour un média concurrent, en rajoutant que c’est carrément le genre de mec qui me plaît. Malheureusement (ou heureusement), il a raison. Mais avant cette affirmation irréfutable, il s’est passé quelques trucs.

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Déjà, j’ai terminé la Fashion Week sur les chapeaux de roues. Douze jours de mannequins à la mâchoire plus carrée qu’un Kiri.

Douze jours de défilés de stars internationales qui essayent de te piquer ta place pour la refiler à leur assistant.

Douze jours de décryptage des futures tendances dans le taxi.

Douze jours de sourires, parfois pincés, parfois béats. Douze jours de mode intensive et enivrante qu’on vous a résumés sur Instagram, TikTok et notre beau site, parce que hé ! on est payés pour ça.

Et surtout, douze jours qui se sont terminés par une mini-escapade chic et trendy à Londres, à la Chuck Bass quand il voulait désespérément reconquérir le cœur de Blair Waldorf. Et vous savez quoi ? Moins de 48 heures dans la capitale des haricots rouges en sauce et des chips au vinaigre m’ont fait réaliser que j’étais une menteuse : j’ai bien un style de mec et ce n’est pas forcément le bon.

D’abord, je dois vous dire que c’est Karine et Milena d’Hugo Boss qui m’ont conviée à Londres. Elles m’ont appris que Boss se sépare parfois d’Hugo pour faire tantôt des collections capsules, tantôt des lignes de sous-vêtements. Et celle qui nous amène à Londres cette semaine s’appelle Boss One Bodywear, et pour sa première campagne, c’est David Beckham son égérie.

Miam. Tous ceux qui me connaissent savent que j’ai un faible pour lui depuis que j’ai vu son blond rasé de près marquer des buts pour le Manchester United dans les années 2000. Je ne sais pas si j’avais l’âge légal pour le dire à voix haute à l’époque mais c’était vraiment son prime de sexitude et d’impertinence.

Est-ce que Beckham a accentué mon penchant pour les mauvais garçons à l’apparence sage ? “Who knows”, comme diraient les citoyens du roi Charles III. Tout ce que je sais, c’est que David était une raison suffisante pour braver la fatigue et la mer du Nord. Et me voilà à Londres à me demander si notre priorité de droite est une priorité de gauche sur les routes anglaises.

Après un déjeuner à l’hôtel May Fair, mes amis journalistes me demandent si je veux aller visiter Londres. Non merci, il me faut minimum deux heures de préparation pour être présentable à la soirée. Je vais quand même rencontrer l’un de mes amours de jeunesse (sans oublier Sangohan, Legolas, Booba et Colin Farrell) à cet événement très privé et très prisé. Mais que nenni et mini-désillusion ! Je suis arrivée en bombe pour voir d’autres gens en bombe (on en parle, de la beauté des costumes Hugo Boss ?) mais je n’ai fait qu’apercevoir l’amoureux de Victoria.

Entre lui et moi, il y avait un rempart d’humains costauds, son fils Romeo – d’une beauté indescriptible –, sa mignonne fille Harper et son fils Cruz, qui a la dégaine d’un bobo très lowkey pour le commun des mortels qui investit des millions dans l’art et parle couramment le finnois.

Sur un DJ set de Mark Ronson, je me suis trémoussée aux côtés de Colin (pas le mien mais celui de Bridgerton), de Tommy Fury (neveu ou cousin de Tyson Fury) et du prochain Captain America, Anthony Mackie. Mais franchement, ce n’était pas ça, le clou du spectacle. Ce qui m’a fait admettre que j’avais un trop gros faible pour les hommes musclés qui passent plus de temps à la salle qu’avec leur femme, c’est la vidéo projetée sur les quatre murs de la boîte. À 21 h 15 heure locale, on voit David Beckham sortir d’une séance de sport torride, se laver vêtu d’un slip et l’enlever sous les yeux ébahis de l’audience.

Je me suis demandé quelques secondes si Romeo, Harper et Cruz étaient un peu gênés de voir leur père jouer les sex-symbols, puis je me suis vite rendue à l’évidence : j’aime les hommes trop beaux pour être vrais qui sentent bon le sexe et les prises de tête. OK, ça nuit fortement à ma stabilité émotionnelle, mais regardez-moi ça :