Vernis pour enfants, boots sexy, robe araignée et cagoule : les lubies du moment de mes collègues les plus stylés #5

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Vernis pour enfants, boots sexy, robe araignée et cagoule : les lubies du moment de mes collègues les plus stylés #5

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(© Getty Images)

Ça ne fait de mal à personne de rêver, comme disait Winnie l'ourson. Ou bien c’était dans Pierre et le Loup ? Bref.

Comme tous les vendredis, j’ai des collègues déterminés, des envies infinies et une carte de crédit qui frétille impatiemment. Du coup, voici notre nouvelle liste de coups de cœur, venue tout droit du premier étage de la rédac. Et comme d’hab, il y a un peu de tout, et surtout de l’intéressant.

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#1. Les deux coups de cœur de Pharrell, mon collègue avec de très bons plans food et une collection impressionnante de casquettes corporate

  • Le coffret de vernis pour enfants de Barbapapa Family x Manucurist

“Pas de raison qu’il y en ait que pour les grands dadais dans nos listes, alors si vous avez des nièces ou neveux à garder, on a l’activité parfaite. Manucurist, la marque de vernis à ongles made in France et bien sourcée, vient de sortir son coffret kids en collab avec les Barbapapa. Évidemment, le vernis, les paillettes et les stickers partent à l’eau et au savon, mais on veut clairement les mêmes coloris pour adultes.”

  • Les Pearl S-Strike Suede Mix White/Black de Stepney Workers Club

“J’ai acheté autre chose qu’une paire de New Balance ! Et je ne parle pas d’une paire de loafers pour les jours de rendez-vous chez le banquier. J’ai donc choisi (bien aidé par mon vendeur habituel de souliers qui se reconnaîtra) une paire de SWC, pour Stepney Workers Club – du nom du quartier d’East London, nouvelle preuve s’il en fallait une que le cool y est encore bien présent. Donc, si vous voulez une paire bien rentrée, un peu formelle, c’est le choix parfait, et à 140 balles, on reste ‘raisonnables’ pour ce genre de proposition.”

#2. Le coup de cœur de Lise, ma collègue à suivre si vous aimez l’art, les photographes adulés mais un peu lowkey, les sujets pointus et sociologiques sur les Kardashian

  • La robe cagoule de Tantine de Paris

“Il fait 30 °C une semaine, 16 °C la suivante, personne ne sait comment s’habiller, personne ne sait comment être stylé·e. Personne, sauf Mariana Benenge, qui a dévoilé l’été dernier la deuxième collection de sa marque Tantine de Paris, qui promet ‘l’élégance de Paris, l’avance de Kinshasa’. Des pièces structurées et colorées – en velours, paillettes, vinyle –, parce qu’on a toute la mort pour porter le deuil, donc ne comptez pas sur moi pour ne pas porter le truc le plus audacieux de ma garde-robe chaque jour que Dieu fait.”

#3. Le coup de cœur de Lucie, ma collègue qui fait un come-back dans notre liste après un été à sculpter son corps à l’aquagym et au déménagement intensif

  • Les boots de chez Miista

“La canicule est-elle vraiment derrière nous ? On ne sait pas. En tout cas, on n’en peut plus d’attendre de sortir nos pièces automne/hiver du placard. Et pour protéger nos petits petons, on craquerait bien cette saison pour une paire de Miista, des bottes GROOOOOOSSSES comme ça qui ont l’air on ne peut plus confort, et surtout très mode. Hautes ou basses, en version classique de cuir noir, imprimé tie and dye jaune ou en jean, vous aurez l’embarras du choix. Vite, on a hâte qu’il fasse froid…”

#4. Le coup de cœur de Donnia, ma collègue arty qui n’est pas encore directrice de la Fondation Cartier mais qui ne perd rien pour attendre

  • La robe de Doja Cat, signée Monse, en hommage à l’artiste Louise Bourgeois

“Par ce mois de septembre caniculaire, il me paraît évident que la robe portée par Doja Cat aux MTV Video Music Awards est un must-have de notre shopping list. Signée Monse, cette robe est un hommage aux Mamans de Louise Bourgeois, et chez Konbini arts, on adore le travail de cette artiste française.

Pour rappel, les Mamans sont des sculptures d’araignées géantes en bronze, nourricières et protectrices des 26 lourds œufs en marbre qu’elles couvent dans leur ventre. Leur apparence menaçante n’est là que pour repousser l’ennemi – un peu comme Doja Cat et les rageux·ses. Ces sculptures explorent le pouvoir de la maternité, en hommage à sa propre mère qu’elle aimait tant et qu’elle a perdue à l’âge de 21 ans.

L’araignée tisse sa toile avec soin pour se protéger, comme Monse l’a tissée autour de Doja Cat. La mère de Louise Bourgeois, Joséphine, était également tisseuse : elle restaurait de vieilles tapisseries. ‘L’araignée est une ode à ma mère. Elle était ma meilleure amie. Comme une araignée, ma mère était une tisserande. Ma famille était dans le métier de la restauration de tapisserie et ma mère avait la charge de l’atelier. Comme les araignées, ma mère était très intelligente. Les araignées sont des présences amicales qui dévorent les moustiques. Nous savons que les moustiques propagent les maladies et sont donc indésirables. Par conséquent, les araignées sont bénéfiques et protectrices, comme ma mère’, a un jour exprimé l’artiste.

On ne connaît pas les relations qu’entretient Doja Cat avec sa maman, mais quoi de mieux que ce tissu en toile d’araignée pour aérer nos catacombes intimes ? Avec ça, pas de doute d’avoir trop chaud. Faudra simplement bien penser à appliquer religieusement de la crème solaire, histoire de ne pas finir comme un damier…”