Franchement, a-t-on encore du temps à donner à Dexter, qui nous fait un come-back tous les trois ans ? Si ça vous avait échappé, le tueur en série de Miami qui bossait pour la police va encore revenir, cet été sur Showtime. Le gars n’arrive tout simplement pas à quitter ce monde…
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On vous propose donc une alternative, si vous aimez le true crime mais préférez une bonne série dramatique bien écrite sur le sujet plutôt qu’un documentaire : ça s’appelle Happy Face et c’est l’histoire vraie d’un serial killer du nom de Keith Hunter Jesperson, racontée du point de vue de sa fille.
C’est l’adaptation d’un podcast et d’un livre avant ça, car la fille de Jesperson, Melissa G Moore, a passé ces dernière années à raconter, noir sur blanc, sur les ondes, ou encore à la télévision, son enfance plutôt traumatisante avec cet homme qui, entre autres horreurs, tuait des chatons devant elle quand elle était petite.
Son père, qui purge une peine de prison à perpétuité pour les meurtres de huit femmes, le plus souvent des travailleuses du sexe ou des sans-abri, était surnommé le Happy Face Killer (le tueur au smiley). Ce sobriquet, c’est lui-même qui l’a inspiré à la presse en signant d’un petit smiley ses lettres de confessions qu’il envoyait aux médias parce qu’il voulait qu’on lui prête un peu d’attention…
Dans Happy Face, qui arrive le 20 mars prochain sur Paramount+, le tueur est incarné par Dennis Quaid, et sa fille, par la géniale et trop sous-cotée Annaleigh Ashford, qu’on avait tant aimée dans Masters of Sex. Ce qui nous rassure enfin sur la qualité d’écriture de la série, c’est qu’elle a été confiée à Jennifer Cacicio (Your Honor), qui officie en tant que showrunneuse, et que le tout est supervisé par le meilleur duo de scénaristes et producteur·rice·s de Hollywood, Robert et Michelle King (Evil, The Good Fight).
